Un nouvel espoir pour les courses de F1 en Allemagne ?

Un calendrier de Formule 1 sans courses en Allemagne ? Inconcevable ! Ce dogme a été valable pendant des décennies, puis s’est progressivement affaibli – et aujourd’hui il n’existe tout simplement plus. Si l’on ignore l’apparition d’invités liés au corona dans l’Eifel en 2020, la dernière fois qu’un Grand Prix sur le sol allemand a été inscrit au calendrier de la catégorie reine du sport automobile, c’était en 2019. Aujourd’hui, même les politiciens semblent vouloir s’impliquer.

Mardi déjà, le groupe parlementaire FDP aurait décidé d’une prise de position qui devrait fixer le cap pour un retour de la Formule 1 en Allemagne. C’est ce que rapporte «Bild», qui souhaite avoir accès au document.

Entre autres points, il s’agit spécifiquement « de renforcer les jeunes talents du sport automobile et de décrocher une autre course allemande en Formule 1 », selon un article du journal. Une demande qui devrait plaire à pas mal de fans de F1 en République fédérale.

Cependant, les Démocrates Libres ne se soucient pas seulement de plaire aux masses. Selon « Bild », l’argument est que le sport automobile favorise le développement de nouvelles technologies et stimule l’économie et le tourisme. On espère également que le retour de la Formule 1 sur un circuit allemand entraînera la résurgence de jeunes talents allemands du sport automobile.

Un problème important vient d’être évoqué

« Notre objectif avec cette prise de position est de montrer un signal d’appréciation et de déclencher un débat. Il s’agit de notre première prise de position dans le domaine du sport. Ce faisant, nous mettons en avant le sujet en particulier. La prise de position sera ensuite utilisée comme un à l’avenir, s’il y a des décisions spécifiques, des décisions sont à venir », est cité dans le rapport Philipp Hartewig, porte-parole de la politique sportive du groupe parlementaire FDP et chef du groupe de travail.

Et plus loin : « Nous serions favorables à ce qu’une course revienne en Allemagne. »

Il y a cependant un énorme piège : le journal n’aborde probablement que le problème de fond, le manque d’énormes ressources financières nécessaires à l’organisation d’une course de F1. Il faudrait donc probablement impliquer les investisseurs privés.

On peut certainement se demander si ces investisseurs sont restés à l’écart jusqu’à présent en raison de l’absence d’impulsion politique.



ttn-fr-8