Un nouveau test sanguin détermine si la femme est éligible à la pilule contraceptive

Des chercheurs ont mis au point un test sanguin qui permet de déterminer le risque de thrombose chez la femme, afin d’évaluer si une personne est candidate à la pilule contraceptive ou au traitement hormonal de la ménopause. Le test, appelé ‘nAPCsr’, a été développé par une équipe de QUALIblood, une spin-off de l’Université de Namur, et du département de pharmacie.

Le test sanguin donne un score de 0 à 10, un score plus élevé indiquant un risque accru de thrombose. C’est d’une grande importance, car plus de 22 000 cas de thrombose sont enregistrés chaque année en Europe suite à l’utilisation de la pilule combinée. La Belgique en a même deux par jour.

L’université affirme que le test sanguin fournit un résultat « précis, fiable et reproductible ». Cela permet aux prestataires de soins de santé d’adapter plus précisément les prescriptions médicales aux bons patients. Le secteur pharmaceutique utilise déjà le test dans le développement de nouveaux contraceptifs.

Prix ​​de revient

Le prélèvement sanguin se fait sur prescription médicale, et le coût de la prise de sang est d’environ 50 euros, à la charge du patient ou du laboratoire.

Afin de rendre le test plus largement disponible à l’avenir, un partenariat a été annoncé avec un acteur majeur du diagnostic in vitro. Cela permet une mise en œuvre sur une plate-forme automatisée et un accès au marché européen et mondial. Cela peut entraîner une baisse des coûts et, dans certains cas, une contribution de l’assurance maladie peut être attendue.

Le test sanguin est le résultat de la recherche doctorale de Laure Morimont et s’appuie sur les recherches antérieures de Jonathan Douxfils, PDG de QUALIblood et professeur à l’Université de Namur, et de son équipe.



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