De Hildburg Bruns

L’ancienne malterie de la Steinstrasse se dresse comme une forteresse entre les grues et les trous profonds. Le quartier de Lichtenrad avec plus de 200 appartements se développe autour d’eux.

Ils ont tous le même standing (parquet, fenêtres en bois, carrelage de qualité) – qu’ils soient financés par des fonds publics (à partir de 6,80 euros/m²) ou pour des locataires chers (14,50 euros/m²). Un quartier de rêve pour 500 Berlinois !

« Nous sommes heureux des nombreuses personnes qui déménagent ici », déclare Margrit Schmidt (70 ans). Le retraité s’est battu dans les initiatives citoyennes pour le quartier, déclare : « Ici, nous avons pu empêcher que de grands centres commerciaux ne soient détruits ou que des places de parking ne soient engorgées. » Même la décision du parlement de district (BVV) a été unanime.

Quatre bâtiments de quatre à cinq étages seront érigés autour de la malterie – un investissement de 92 millions d’euros Photo: Parvets

Appartements bienvenus – c’est de la musique aux oreilles du sénateur du bâtiment Andreas Geisel (56). Le politicien du SPD le sait par expérience : « Nous avons des objectifs contradictoires différents pratiquement à chaque endroit. Les zones en jachère et les perspectives que vous avez apprises à aimer changent. Mais nous avons un énorme besoin de logements abordables.

Et ils devraient idéalement être créés là où les zones sont déjà fermées et les transports publics sont à proximité – comme à Lichtenrade. L’an dernier, Berlin a créé 16 500 nouveaux appartements au lieu des 20 000 espérés. Et les temps ne s’arrangent pas compte tenu des prix et des taux d’intérêt élevés.

L’investisseur de Lichtenrader Thomas Bestgen (58 ans) va démanteler toutes les clôtures et faire créer trois espaces publics sur une propriété privée. Une maison de location aura même une piscine et un sauna. L’expert immobilier n’a pas besoin d’une proportion de copropriétés ici pour financer de manière croisée les appartements les moins chers de son projet de 92 millions – Geisel lui a présenté un chèque de subvention conséquent (20 millions d’euros).

Poignée de main avec Andreas Geisel

Le sénateur du bâtiment Andreas Geisel (56 ans, SPD) présente à l’investisseur Thomas Bestgen (58 ans) le chèque de financement : « Voici 20 millions, faites-en quelque chose ! » Photo: Parvets

Un futur temps fort du nouveau quartier : la renaissance de la bastide (anciennement Haus Buhr) avec une nouvelle extension. Bestgen : « Il a pourri pendant 20 ans, même si tous les mariages et bals d’argent y étaient célébrés. Les habitants de Lichtenrad attendent cela avec impatience. »



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