Un nouveau pipeline doit également transporter de l’hydrogène via Zeebrugge
Avec un réseau renforcé, la Belgique veut se profiler comme une plaque tournante pour la distribution de gaz naturel et d’hydrogène. L’acier que Fluxys utilise aujourd’hui pour la canalisation entre Desteldonk et Opwijk est donc plus épais que pour les canalisations de gaz naturel traditionnelles, ce qui le rend particulièrement adapté au transport d’hydrogène sous haute pression. L’intention est que Fluxys puisse basculer en fonction des besoins du marché : gaz naturel ou hydrogène. On s’attend à ce que l’importance de ces derniers continue d’augmenter. Après tout, le marché évolue rapidement, selon le transporteur de gaz.
Capacité supplémentaire
La nouvelle ligne sera à côté d’une ligne existante. En dédupliquant le gazoduc, une capacité supplémentaire sera ajoutée pour transporter tout ce gaz qui arrive à Zeebrugge : pas moins de 15 gigawattheures supplémentaires, soit l’équivalent de la production énergétique d’une quinzaine de centrales nucléaires.