Un Néerlandais attrape des demandeurs d’asile dans son camping-car : « Au lieu de s’excuser, ils ont commencé à jurer »

Sa femme, qui voulait faire des courses, a vu des chaussons inconnus devant la porte latérale du camping-car vers huit heures et demie. Une fraction de seconde plus tard, elle remarqua que la porte coulissante était légèrement ouverte. Elle a crié à son mari de sortir. « Quand elle a pointé du doigt le camping-car, j’ai tout de suite su que quelque chose n’allait pas. Après avoir soigneusement ouvert la porte latérale, j’ai vu des boîtes de pizza vides et des bouteilles de bière. Quelques instants plus tard, deux jeunes hommes, âgés d’environ 25 ans, sont sortis du lit surélevé à l’arrière. Ils avaient apparemment dormi là, car leurs yeux n’étaient qu’à moitié ouverts.

Sans ressentir aucune peur, il a dit aux passagers clandestins de partir. «Ils ont réagi avec colère mais ont emballé leurs affaires et sont sortis. Je suis la paix elle-même et je me suis tenu là et je l’ai regardé. Au lieu de s’excuser, ils ont commencé à jurer et à lever le majeur. Je suis dans le commerce automobile depuis pas mal d’années – j’importe des voitures d’Amérique – mais je n’ai jamais été traité de manière aussi antisociale », lâche le trentenaire dans un profond soupir.

Il avait filmé l’incident avec son téléphone portable puis posté la vidéo sur Facebook. Pour le retirer une heure plus tard. « La vidéo avait maintenant été partagée plus d’un millier de fois et en quelques minutes des dizaines de réactions ont été reçues. Au bout d’une heure, le compteur était à environ trois cents. »

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Le concessionnaire automobile habite à un kilomètre du centre de demande de Ter Apel, mais n’a jamais été dérangé par les demandeurs d’asile jusqu’à aujourd’hui. Il a même eu un peu à faire avec eux, poursuit-il. « Je pense que la brutalité de ces gars va trop loin maintenant. » Mulder utilise le camping-car pour assister aux courses de motocross de son fils de 4 ans et appelle donc le campeur son « cross bus ». « Bien que les demandeurs d’asile ne soient pas entrés par effraction – le camping-car était verrouillé, mais la porte coulissante non parce que cela ne peut être fait que de l’intérieur comme une sorte de serrure pour enfants – mais ils nous ont gênés. »

En raison des problèmes d’accueil au centre de demande, les demandeurs d’asile commencent à errer, a appris Mulder auprès de la police. « Ils cassent des caravanes et dorment dans des bateaux dans le canal. Je ne peux pas leur en vouloir si vous devez dormir dehors avec sept cents hommes, mais cela cause une nuisance. Tragique. Il n’y a que des perdants dans cette histoire », soupire Mulder.