« Jeudi soir, un incendie limité s’est déclaré dans l’une des cellules du complexe cellulaire rénové peu avant 20 heures », raconte Wouter Bruyns de la police d’Anvers. Il s’agissait d’un petit incendie dans la cellule des jeunes, mais il a été rapidement maîtrisé. L’incendie s’est accompagné d’un dégagement de fumée. « Le mineur de la cellule concernée et ceux de la cellule voisine ont été transférés à l’hôpital pour contrôles car ils avaient inhalé de la fumée », a déclaré Bruyns. Six policiers ont également dû être hospitalisés. Le mineur a en effet été fouillé avant d’être incarcéré. « Mais on ne peut pas tout trouver lors d’une recherche », explique Bruyns. « C’est pourquoi nous surveillons toujours de près les détenus. »
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Frappant : l’incendie a eu lieu presque immédiatement après la mise en service du centre de détention. « C’est l’un des scénarios qui ont été pratiqués à plusieurs reprises avec de vrais figurants et des simulants avant la mise en service du centre de détention », explique Bruyns. Les services médicaux et les pompiers ont également participé à ces exercices. « Nous avons testé toutes les situations que nous pouvons rencontrer dans le complexe cellulaire. » Le feu est l’un de ces scénarios. La police va désormais examiner en interne si les choses auraient dû être faites différemment. « Ce serait fou si nous ne faisions pas ça. Chaque incident est aussi un moment d’apprentissage », conclut Bruyns.