Un militant du marchepied étale du faux sang sur une peinture


Par Matthias Lukashewitsch, Katja Colmenares et Claudia von Duehren

Manifestation adhésive toujours folle ! En attendant, il n’y a plus que les militants du climat qui s’accrochent aux objets ! Dimanche, une femme a enduit un tableau dans l’ancienne galerie nationale de Berlin – mais selon les informations de BZ, elle n’appartient pas au groupe « Last Generation ».

La femme s’était collée à un mur du premier étage. Dans la région, il y a une exposition de nombreux artistes impressionnistes.

Un porte-parole des musées d’État a confirmé l’action. Selon un communiqué, vers 15 h 50, un « individu » « a jeté du sang artificiel sur le tableau vitré « Clown » d’Henri de Toulouse-Lautrec et sur le revêtement mural et s’est scotché au mur à côté du tableau ». Avant cela, elle aurait distribué des tracts dans le hall.

La police dans l’ancienne galerie nationale Photo : Olaf Selchow

Les forces de sécurité ont immédiatement signalé l’incident à la police. Cela a détaché la femme du mur et l’a emmenée en garde à vue. L’autorité n’a fourni aucune information sur le possible contexte de l’action de dimanche soir.

« Je suis choqué par cette nouvelle attaque insensée contre l’art, qui dans ce cas ne peut évidemment être attribué à aucun groupe politiquement actif sur le climat », a déclaré dimanche soir le président de la Fondation du patrimoine culturel prussien, Hermann Parzinger.

Et plus loin : « Selon l’état actuel des connaissances, l’œuvre de l’ancienne galerie nationale, qui a été attaquée aujourd’hui, n’est heureusement pas trop endommagée, mais des dégâts considérables ont été causés dans la salle d’exposition : peinture et adhésif doivent être retirés de le mur recouvert de tissu », a déclaré Parzinger. Le mouvement est actuellement examiné dans l’atelier de restauration interne.

La salle des impressionnistes a été fermée immédiatement, le reste du mesum a été ouvert jusqu’à 18 heures comme prévu. L’ancienne galerie nationale, qui est de toute façon fermée le lundi, devrait actuellement rouvrir mardi comme d’habitude.

Le chaos climatique colle à Dino

À quelques kilomètres de là, également à Berlin-Mitte, à peu près au même moment, une autre campagne d’adhésifs. Cette fois à partir des vignettes climatiques. À midi, deux femmes se sont attachées à un dinosaure au musée d’histoire naturelle de Berlin

Le dinosaure a eu son repos pendant 66 millions d’années. Puis, vers 14 heures, deux chaotiques climatiques de « dernière génération » se sont scotchées aux mains courantes soutenant le squelette géant.

Les femmes sur le squelette de dinosaure.  L'un d'eux tient un petit garçon par la main

Les femmes sur le squelette de dinosaure. L’un d’eux tient un petit garçon par la main Photo : dernière génération

Incroyable : une des femmes, Caris C. (34 ans) de Leipzig, tenait un enfant par la main ! Quelle folie !

Et aussi Solveig Sch. (42) était là. Le soi-disant militant pour le climat était déjà enregistré en avril 2021 avec une action similaire à Francfort/Main. Elle avait épousé sa fille aînée Lina Sch. (20) coincé dans la rue. Selon ses propres déclarations, elle a été gardée à vue pendant six jours…

45 minutes après le coup de bâton, le personnel de sécurité du musée a alerté la police. Les fonctionnaires ont détaché les femmes collées du squelette de dinosaure. « Avec de l’huile de colza ou de tournesol », a confirmé une porte-parole de la police pour une demande de BZ.

Caris C., la mère qui tenait la main de l’enfant, explique l’action : « J’ai peur des incendies de forêt, des pénuries d’eau, de la famine et de la guerre.

La police a placé les deux femmes en garde à vue, enquêtant sur les dommages matériels et les intrusions. Une porte-parole de la police n’a pas pu dire ce qu’il était advenu de l’enfant.

Le musée Barberini rouvre ses portes

Ce ne sont pas les premières attaques contre des biens culturels de valeur ! Pas plus tard que dimanche dernier, deux personnes chaotiques du climat se sont collées à un monet de 111 millions d’euros au musée Barberini de Potsdam intitulé « Getreidestack » (1890). Auparavant, ils avaient sali le travail avec de la purée de pommes de terre !

Le musée doit rouvrir lundi. La maison était fermée depuis mardi dernier car des mesures de sécurité devaient être discutées avec les prêteurs pour l’exposition surréaliste en cours.

Les militants du groupe « Last Generation » devant le Monet barbouillé au musée Barberini de Potsdam Photo : non crédité/dernière génération/AP/dpa

A l’avenir, les salles d’exposition ne pourront être visitées qu’après avoir déposé vestes et sacs au vestiaire ou dans les consignes.

Ces derniers mois, il y a eu de nombreuses attaques d’activistes pour le climat contre des œuvres d’art dans des musées.

► Trois militants pour le climat ont été arrêtés à La Haye après une violente attaque contre le tableau « La fille à la perle » de Johannes Vermeer au musée d’art Maruitshuis.

► Et samedi, des militants de la protection du climat à Munich ont collé à une voiture de sport dans une exposition de voitures BMW.

► Il y a aussi des blocages quotidiens dans le trafic des navetteurs de Berlin.



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