Dans les cercles arbitraux, il n’était pas considéré comme une bonne chose que l’homme critique ses collègues à la télévision.
Petteri Paalasmaa / Kauppalehti
Le meilleur arbitre finlandais, qui a travaillé comme expert d’Yle lors de la Coupe du monde en novembre, a reçu une notification infondée de la commission des arbitres de la Fédération finlandaise de football pour son apparition à la télévision, selon la décision récemment publiée du Conseil de sécurité juridique du sport.
L’homme qui travaille comme arbitre assistant au plus haut niveau a exigé que les propos soient annulés et a également demandé que la Fédération de football l’indemnise pour les frais engagés pour poursuivre l’affaire.
Le Conseil de protection juridique du sport s’est rangé du côté de l’arbitre et a décidé de retirer l’avis donné à l’homme. 2 728 euros ont été versés à la Football Association.
Règles d’arbitrage
Le juge suprême en question a travaillé comme expert sur les émissions d’Yle fin novembre et a reçu un message électronique du comité d’arbitrage un peu moins de trois mois plus tard, indiquant que le juge n’aurait pas dû commenter les décisions des autres arbitres dans le médias pendant la Coupe du monde.
– La Commission des arbitres exige que les arbitres s’engagent à respecter les règles et directives de la Commission des arbitres de la Fédération finlandaise de football et de l’UEFA afin de pouvoir être nommés aux matches, indique la décision de la Commission des arbitres.
Palloliitto a déclaré plus tard au comité de sécurité juridique que “les règles, selon lesquelles l’arbitre est averti de ne pas commenter la performance d’un autre arbitre, étaient nécessaires pour garantir la tranquillité d’esprit des arbitres et le fonctionnement interne de la communauté des arbitres”.
Le Balloliitto a demandé le rejet de la plainte de l’arbitre et a plaidé que, selon lui, il ne s’agissait pas d’une mesure disciplinaire, mais que le message était une “orientation personnelle”.
Dans sa contre-explication, le juge a souligné, entre autres, que le message du comité d’arbitrage contenait une menace sur ce qui pourrait suivre s’il poursuivait la procédure prétendument illégale.
– Ne pas fixer les matches entraînerait des pertes financières importantes, voire la fin de la carrière de l’arbitre, a déclaré le juge dans une contre-explication.
Le Conseil de sécurité judiciaire a considéré que le message constituait une sanction disciplinaire visant le juge et non une « orientation personnelle ». Dans le même temps, le conseil d’administration a déclaré que le comité d’arbitrage n’est pas mentionné dans les règles de la Fédération de football comme un organe exerçant un pouvoir disciplinaire, et que cette remarque ne constitue pas une sanction disciplinaire selon les règles de la Fédération de football. En raison de l’incompétence de la commission arbitrale, la commission de protection juridique a ordonné la suppression de la remarque.
Sur les quatre membres du Conseil de protection juridique qui ont participé à la décision, un n’était pas d’accord.