Un loup aux bords doux


Événement Broodkapje & environ sept chèvres Scénario Elly Scheele, Sofie Tseng Réalisateur Jack Nieborg Play Albert Secuur, Alina Kiers, Carmen Schilstra, Frank den Hollander, Inge Wijers, Jan Veldman, Philippien Bos, Saskia Broertjes, Siebren de van der Schueren Band Huisman , Teule , De Jong, Tahapary Vu 2/12 Hoogezand, Kielzog Publiek 276 A voir encore 22, 23/12 Delfzijl; en janvier à Groningen (Stadsschouwburg), Winschoten, Drachten et Hoogeveen 3*

Quête après la pause. Qu’est-ce qu’ils ont avec ces enfants ? Conclusion : mangé ! En revanche, tout est clair concernant le grand méchant loup. Il a succinctement ajusté l’image traditionnelle de l’ennemi. L’ère du bacon à volonté est révolue. Il prie sa proie pour lui demander pardon, suit un régime végétarien, crée un cabinet de coach de vie et pratique la guérison de l’aura.

Couvain et environ sept chèvres est un modèle de ce qu’un collectif groningen pensait apporter au cinéma en 2021. Ils ne sont pas allés loin. Après la première, les salles ont été fermées à clé pour la deuxième fois, car les supérieurs se sont inclinés face à un virus voyageur. Avec quelques ajustements, le spectacle est désormais en tournée. Sans Bert Visscher, d’ailleurs. Cela réduit bien sûr le pouvoir de l’humour torride. En tant que loup, il était la marque maison avec la fourniture de tous ses gadgets, astuces et plastiques. Bien entendu, il ne faut pas comparer Albert Secuur à lui. Il a surtout choisi le côté doux du personnage. Il ne s’agit pas de savoir s’il faut ou non manger de la viande, il essaie de comprendre pourquoi tout le monde le déteste autant…

En fait c’est Bonnet de pain l’histoire féerique de deux familles : les porcelets intéressés par l’activité culinaire, et les chèvres qui s’adonnent à une maison bruyante. Eh bien, une histoire ? Réduite à une série de croquis introuvables, la situation déraille quelque peu en raison du manque de cohérence qui entoure une vente aux enchères onirique de paniers de Noël. Parfois, il y a une découverte aussi sublime que l’itinéraire inexplicable de la boîte aux lettres. Typique du réalisateur Jack Nieborg, qui, grâce à sa relation avec Shakespeare, a présenté, entre autres, Inge Wijers et Siebren à van der Schueren. Ce qui n’enlève rien au fait que l’affaire est lyriquement décousue et en termes de farce, audacieuse sur le genre classique. Pantomime de Noël daver.

Quatre musiciens, ainsi que Louise Caspers (décor) et Aafje Horst (costumes), assurent l’entourage. Au mieux on peut dire que la chorégraphie (Carla van Zanten) s’est adaptée. Elle reconnaît les limites du matériel, je pense. Vocalement, il est également remarquablement pauvre. C’est ce que c’est, y compris des références occasionnelles à l’actualité et certaines chansons, dont Tout revient l’accord final rédempteur est la préparation du rappel magnifiquement répété.

Le loup est de retour. Avec beaucoup de détails, bien sûr. Mais sur scène, ils se précipitent avec abandon et se transforment rapidement en une série de personnages divertissants. Avec succès. Frank den Hollander assume le rôle difficile d’une mère avec de précieux dribbles et Carmen Schilstra est d’une naïveté attachante dans le rôle de Broodkapje, intrépide avec les courses sur le chemin de grand-mère. Alina Kiers a une excitation décisive à l’égard de ce type, ce qui explique beaucoup de choses sur les aspirations du loup. « Une bonne collation. » Beats.

PHOTO CORNé SPARIDAENS

Photo pas encore vue. Consultation avec le rédacteur en chef dimanche ? Jacques J. . d’A



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