Un journaliste déclare lors d’un reportage en direct que toute la famille est morte dans l’attaque israélienne : « Ma mère a dit que je lui manquais »

Les forces israéliennes ont attaqué mercredi dernier la ville de Jabalia, au nord de la bande de Gaza. Bien que le camp de réfugiés densément peuplé de la ville ait été la cible de bombardements israéliens à plusieurs reprises, cette fois-ci, une école primaire qui servait d’abri a également été touchée. Au moins 100 civils ont été tués dans cette attaque, selon les médias palestiniens.

Parmi les victimes figuraient également les proches du journaliste d’Al Jazeera Momen Al-Sharafi, qui avait fui à Jabalia peu avant les attentats. « Les forces israéliennes ont largué une bombe sur le bâtiment où se trouvait ma famille à ce moment-là », raconte Al-Sharafi. «Cela a entraîné la mort de toute ma famille», raconte le journaliste.

« Il y avait 21 personnes dans le bâtiment. Ils sont tous morts », a poursuivi Al-Sharafi. Le journaliste énumère ensuite tous ses proches décédés, dont son père Mahmoud et sa mère Amina, qu’il n’avait pas vus depuis un mois. « Ma mère m’a envoyé un message vocal via WhatsApp il y a quelques jours. Elle a dit que je lui manquais et qu’elle priait pour ma sécurité et celle de mes collègues.

Selon les médias palestiniens, les équipes de secours et les volontaires n’ont pas réussi à récupérer les corps des victimes. « J’ai même été privé d’un enterrement digne pour mes proches à cause du siège israélien », déplore Al-Sharafi.

Depuis l’attaque surprise lancée par le groupe terroriste Hamas contre Israël le 7 octobre, plus de 17 000 Palestiniens ont été tués. Israël compte 1 200 morts.