Fin juin, un réfugié irakien a mis le feu à un Coran lors d’une manifestation dans la capitale suédoise. Il avait également l’autorisation de le faire. L’incendie du Coran a suscité des réactions furieuses dans les pays où vivent de nombreux musulmans. En Irak, l’ambassade de Suède a été prise d’assaut. Ahmad A., 32 ans, avait reçu vendredi l’autorisation de tenir une action similaire, avec la Torah et la Bible. Cette décision a suscité de nombreuses réactions, y compris d’Israël.
Ahmad A. a expliqué aux journalistes que son intention était de critiquer les personnes qui ont brûlé des corans en Suède ces derniers mois. « Je veux montrer que la liberté d’expression a des limites qu’il faut prendre en compte », a déclaré ce Suédois de 32 ans d’origine syrienne. « Je veux montrer qu’on doit se respecter, on vit dans la même société. »
En janvier, un politicien d’extrême droite dano-suédois a brûlé un Coran en signe de protestation. Cela a également provoqué de vives réactions de la part des pays islamiques. En février, la police suédoise a interdit qu’un Coran brûle devant l’ambassade de Turquie, invoquant des problèmes d’ordre public et de sécurité.
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