Une entreprise de transport à Steenbergen doit payer une amende de 20 000 euros pour la chute mortelle d’un employé. Le ministère public (OM) l’a demandé lundi devant le tribunal de Den Bosch.
En février 2020, un homme a été grièvement blessé lors d’une chute de plus de quatre mètres alors qu’il travaillait dans un entrepôt de l’entreprise. La victime a succombé à ses blessures le lendemain.
« Des conséquences tenues pour acquises »
Selon le ministère public, l’entreprise « a consciemment créé et accepté un risque et donc également accepté les conséquences possibles ». Le ministère de la Justice estime également que l’entreprise a manqué à l’obligation de diligence découlant de la loi sur les conditions de travail et du décret sur les conditions de travail sur un certain nombre de points. Par exemple, les lieux de travail doivent être sûrs, accessibles et sûrs à quitter.
De l’avis du ministère public, ce n’était pas le cas ce 20 février 2020. Une soi-disant porte basculante, qui devait être actionnée manuellement, était défectueuse. Il avait été enfoncé et une roue de guidage s’était détachée. La victime voulait quand même ouvrir la porte, car un travail sur un camion attendait dans un hangar derrière. L’homme voulait ouvrir la porte en escaladant une échelle de l’intérieur au-dessus de la porte. La victime est alors tombée d’une hauteur de 4,5 mètres et est décédée le lendemain.
Mesures de sécurité prises
Selon l’OM, cela aurait pu être évité. L’entreprise est également accusée de ne pas disposer d’un inventaire et d’une évaluation des risques (RIE) et d’un plan d’action complets. De nouvelles portes dites basculantes ont maintenant été installées dans le hangar et l’entreprise a pris des mesures de sécurité.
Bien sûr, la société de transport ne voulait pas blesser intentionnellement ses employés, mais en raison de son fonctionnement, un accident était inévitable, selon le ministère public. L’entreprise savait que la porte ne fonctionnait pas et pouvait imaginer comment cela pourrait affecter les opérations quotidiennes. Le Procureur de la République : « Rien ou du moins insuffisamment n’a été fait avec cette connaissance. Un incident comme celui-ci ne peut et ne doit pas être considéré comme un accident, comme quelque chose qui vous arrive et contre lequel personne ne peut rien faire.