Un homme d’affaires belge peut quitter Dubaï deux ans après un « simulacre de procès »

Johan Daumerie, l’homme d’affaires de 49 ans qui s’est retrouvé coincé à Dubaï en 2020 après un abus de confiance avec un partenaire commercial local, peut quitter le pays. Vendredi, l’homme a réservé un vol pour atterrir à Brussels Airport en début de soirée. Daumerie, qui prétend être innocent, a passé près de deux ans dans l’émirat, mais a été acquitté en mai par un tribunal local.

Daumerie s’est vu interdire de quitter Dubaï après la rupture des relations avec son partenaire commercial local, une famille éminente de l’émirat. La famille d’investisseurs Al Owais a accusé le Belge « d’abus de confiance ». En première instance, il a été condamné à une amende de 150 600 euros dans ce qu’il qualifie de simulacre de procès sans droit de défense.

L’homme d’affaires belge a lancé une société informatique aux Émirats arabes unis en juillet 2020, mais l’entreprise commerciale a rapidement rencontré des problèmes. L’investisseur a mis fin à la collaboration et vidé les comptes de la société.

Après une semaine et demie de détention, Daumerie a dû se présenter au commissariat, son passeport lui a été confisqué et il lui a été interdit de voyager. Depuis lors, l’homme d’affaires belge a été contraint de vivre dans des chambres d’hôtel et a dû compter sur le soutien financier de ses amis et de sa famille.


Devis

Son logement est devenu une affaire coûteuse car les chaînes hôtelières ont augmenté leurs prix à l’approche de l’Exposition universelle qui a débuté en octobre de l’année dernière.

Son logement est devenu une affaire coûteuse car les chaînes hôtelières ont augmenté leurs prix à l’approche de l’Exposition universelle qui a débuté en octobre de l’année dernière. Une opportunité que le pays saisit pour attirer le tourisme et les investissements.

Aide belge

Daumerie a demandé une aide diplomatique et (alors) la ministre des Affaires étrangères Sophie Wilmès (MR) a exprimé à plusieurs reprises son inquiétude à ce sujet devant la commission des Affaires étrangères du Parlement fédéral. Elle a parlé à son homologue Cheikh Abdullah bin Zayed bin Sultan Al Nahyan à ce sujet, mais les efforts diplomatiques pour libérer le Belge ont été difficiles.

Le fait que l’esprit d’entreprise était encouragé dans la région entre-temps ne plaisait pas à l’homme. Il n’est pas le seul homme d’affaires étranger à avoir enfreint la justice locale après un différend avec des confidents du régime.

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