Tilburg et Waalwijk ont ​​été choquées par trois violentes fusillades en 2020. Personne n’a été blessé, mais c’était proche. Six hommes ont été arrêtés pour ces « attaques » ratées. Ils risquaient de lourdes peines de prison. Mais le tribunal estime qu’il s’agissait principalement de menaces et non de tentatives d’assassinat. Cela a conduit à des sanctions beaucoup plus faibles. Le seul qui a avoué avoir tiré a même été acquitté.

Les tirs ont visé une maison, un salon de coiffure et un homme avec sa fille dans une voiture. Les spécialistes de la police ont découvert un lien en enquêtant sur les discussions du service de cryptographie criminel Sky ECC. C’est ainsi qu’est apparu un réseau de criminels d’Amsterdam engagés dans le bombardement. Un homme de Den Bosch est également entré en scène.

Fille de neuf ans
Le bombardement le plus intense a eu lieu dans la Van Mierisstraat à Tilburg. Un automobiliste a été abattu. A côté de lui était assise sa fille de neuf ans. Il y avait des images de surveillance de la fusillade. Le tireur s’est avéré être un Amsterdamois âgé de dix-neuf ans à l’époque. Il a avoué.

« On m’a ordonné de frapper quelqu’un à la jambe. Si on veut tuer quelqu’un, il me semble qu’il faut viser plus haut », a-t-il déclaré lors de son procès en juin de cette année.

Accusation
Le ministère public (OM) a visé haut : une tentative de meurtre et une tentative d’homicide involontaire sur sa fille. Il n’y avait pas suffisamment de preuves de cette intention devant le tribunal. Rien n’indiquait que la victime devait mourir. Cela ressemblait plutôt à un avertissement. Comme aucune autre accusation n’était décrite dans son acte d’accusation, comme des menaces, le tribunal n’a eu d’autre choix que d’acquitter l’Amsterdammer.

D’ailleurs, il ne sera pas libéré. Peu de temps après les événements de la Van Mierisstraat, il a abattu quelqu’un d’autre. Cette tentative de meurtre a été prouvée : il a été condamné à plus de 6,5 ans de prison.

Devant le tribunal, les deux autres « attentats » ratés de Tilburg et de Waalwijk étaient en réalité la même histoire.

Femme et enfant
Par exemple, il y a eu une fusillade dans une maison de la James Ensorstraat à Waalwijk, où dormaient un homme, une femme et un enfant. Grâce à tous les messages de chat entourant cette fusillade, la police a découvert que les suspects étaient en contact avec l’ex-mari de la femme qui vivait dans cette maison.

L’ex était un homme (46 ans) de Den Bosch. Selon le ministère public, il s’est fait tirer dessus dans la maison de son ex-femme, avec sa fille de dix ans à l’intérieur. « Complètement incompréhensible », a déclaré le procureur lors du procès. L’habitant de Den Bosch a estimé qu’il s’agissait d’une accusation absurde et l’a niée.

Selon le tribunal, l’homme de Den Bosch était bel et bien derrière : il a engagé les tireurs. Mais là aussi, la fusillade constituait une menace et non une tentative d’assassinat. L’homme de Den Bosch a donc été condamné à quatre ans de prison, au lieu des treize ans requis par le ministère public. Le suspect a dû être immédiatement incarcéré lundi.

Salon de coiffure
Le tribunal a également qualifié la troisième fusillade de lundi de menace. Il s’agit d’une fusillade nocturne dans un salon de coiffure de la Korvelseweg à Tilburg. Il n’y avait aucune preuve que quelqu’un ait dû être tué dans la fusillade, malgré les balles qui volaient.

Le tribunal a également examiné les risques sérieux liés à la fusillade de lundi. Les juges ont qualifié cela d’« inquiétant ». Ils reprochent également aux suspects leur attitude indifférente.

Les autres suspects ont été condamnés à des peines de prison allant de 1 à 4 ans. Ils ont déjà été arrêtés et condamnés pour cambriolages, trafic de coke et violences. Avec des peines inférieures à celles souhaitées par le ministère public, un appel est évident.

La police a d’autres suspects sur la photo, il pourrait donc y avoir un autre procès plus tard.

PLUS SUR CETTE CASE

Des peines allant jusqu’à treize ans contre de grands criminels pour une série de fusillades

Papa a été abattu, sa fille est toujours terrifiée et elle n’est pas seule



ttn-fr-32