Un haltérophile a serré la main du mauvais homme – Peine à perpétuité


Un haltérophile iranien a été sévèrement puni pour avoir été trop doué pour s’entraîner avec un représentant israélien.

La poignée de main bon enfant des haltérophiles a entraîné une lourde punition. Image d’illustration. AOP

Un Iranien aux Championnats du monde d’haltérophilie vétérans en Pologne Mostafa Rajaïn le geste a entraîné une énorme punition. Enveloppé dans le drapeau de son pays, l’athlète a remporté l’argent et a serré la main de l’Israélien, troisième, lors de la cérémonie de remise des prix. Maxime Svirski. Les hommes ont également pris une photo ensemble.

Fraterniser avec un Israélien n’était pas considéré comme une bonne chose en Iran. Selon Al Jazeera, l’association d’haltérophilie du pays a interdit à Rajaei de participer à vie aux compétitions d’haltérophilie et à toutes les autres compétitions sportives pour un « crime impardonnable ».

Également un chef d’équipe chevronné Hamid Salehin et les membres du comité représentant les anciens combattants ont été punis et démis de leurs fonctions.

– En plus de m’excuser auprès du leader de la révolution, des familles des martyrs et de tout le peuple iranien, je promets que nous ne serons plus jamais témoins d’une situation similaire dans notre famille des haltérophiles, le président de l’association Sajjad Anoushiravani dit dans l’annonce.

Plusieurs Finlandais ont également participé aux Jeux de Wieliczka en Pologne. Tuomas Kuronen a concouru avec Svirsky et Rajai dans la même classe et a terminé cinquième.

En exil

Le président de la Fédération iranienne d’haltérophilie, Sajjad Anoushiravani (à gauche) est un ancien athlète olympique. AOP

Les relations entre l’Iran et Israël sont enflammées depuis des décennies. L’Iran ne reconnaît pas Israël en tant qu’État et interdit strictement aux athlètes iraniens d’avoir des contacts avec des Israéliens.

Les athlètes iraniens ont également refusé de rivaliser avec les Israéliens. Par exemple, en judo, l’Iran a reçu une interdiction de participation de quatre ans une année, alors qu’en 2019 les judokas iraniens ne voulaient pas être sur le même tatami que les Israéliens.

Des athlètes iraniens ont également fui le pays après avoir enfreint les règles strictes de leur pays. Par exemple, un joueur d’échecs Alireza Firouzja quitta l’Iran et s’enfuit en France. La fédération sportive iranienne lui a interdit de participer à la Coupe du monde parce que le calendrier du tournoi autorisait un match contre le représentant israélien. Firouzja représente actuellement la France.



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