Le groupe d’action Fossil Free Culture NL (FFCNL) a placé ces derniers jours ses propres cartes postales sur le mur de cartes de la boutique de cadeaux du Musée de Groningue. Avec cette action, ils veulent augmenter la pression sur le musée de Groningue pour qu’il rompe le parrainage de Gasunie et Gasterra.

Les cartes placées par le groupe d’action étiquettent le bâtiment du musée comme un cadeau colonial. Au dos de la carte se trouve un code QR, dans lequel le collectif d’artistes cartographie l’imbrication de l’industrie des combustibles fossiles et du colonialisme. Ce faisant, ils remettent en question la position du Groninger Museum.

« L’exploitation de la terre et l’exploitation des personnes sont les deux faces d’une même médaille », a déclaré Maria Rietbergen, porte-parole de la FFCNL. « C’est pourquoi nous soulignons avec nos cartes postales : la crise climatique est une crise coloniale. Les institutions publiques ont l’obligation morale de se demander comment leur pratique se rapporte à ce problème. La relation de sponsor entre Gasunie, GasTerra et le Groninger Museum est un échange de de l’argent pour le prestige et une image polie. Elle doit couper ses liens avec l’industrie du gaz.

La FFCNL estime que les artistes, les travailleurs culturels et les institutions jouent un rôle crucial dans la lutte contre la crise climatique et souhaite donc mettre fin à l’influence de l’industrie des énergies fossiles dans le secteur culturel.

L’action est la quatrième action avec laquelle la FFCNL exhorte le Groninger Museum à rompre la relation avec le gaz. Le groupe a déjà fait campagne contre le parrainage de Shell et Exxon au Musée Van Gogh, NEMO et au Concertgebouw, entre autres. Toutes ces institutions culturelles ont mis fin à leurs relations avec les entreprises d’énergie fossile après les actions de la FFCNL.



ttn-fr-19