Un employeur licencie une femme atteinte d’un cancer du poumon agressif avant même qu’elle ne commence

Une entreprise de soins de santé à Elsloo, dans le Limbourg, a licencié une employée pendant sa période d’essai, probablement parce qu’elle souffre d’une forme agressive de cancer du poumon. L’entreprise nie fermement que la maladie ait quoi que ce soit à voir avec cela, mais le juge cantonal de Roermond ne le croit pas. L’entreprise doit verser au salarié 33 000 euros.

La société, Decozorg, affirme que la mauvaise situation financière de l’entreprise est la raison du licenciement, mais le tribunal de sous-district n’en voit aucune preuve.

La femme a commencé à travailler comme entraîneur de jour le 30 mars de cette année, initialement avec un contrat d’un an. À peine deux semaines plus tard, on lui a diagnostiqué une forme agressive de cancer du poumon. En conséquence, le mari de la femme a eu plusieurs contacts téléphoniques avec Decozorg, au cours desquels il lui a été plus ou moins clair que la maladie serait un motif de licenciement.

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Evitez la mauvaise publicité

La lettre de licenciement à la femme, datée du 28 avril, se lit comme suit: « Malheureusement, la situation actuelle ne nous permet pas de prendre une décision différente ». Ce que signifie exactement « la situation actuelle » n’est pas expliqué dans la lettre. La femme est persuadée qu’il s’agit de sa maladie, Decozorg se concentre sur les problèmes financiers au sein de l’entreprise.

Lors de l’audience, le tribunal du sous-district a demandé au directeur de l’entreprise pourquoi la lettre n’indiquait pas qu’il y avait des problèmes financiers. Selon le directeur, cela a été initialement inclus, mais ce passage a ensuite été supprimé pour éviter une publicité négative et des troubles dans l’organisation. Le juge trouve cela invraisemblable; selon ses propres termes, la direction était déjà au courant de difficultés financières en février, mais la femme a néanmoins été embauchée le 30 mars. De plus, lors de conversations avec elle, un seul motif de congédiement a été mentionné : sa situation médicale.

Licenciement illégal

Selon le juge, cela constitue une discrimination fondée sur la santé et le licenciement n’est pas juridiquement valable. Dès lors, une juste indemnisation de 33 000 euros doit être versée à la femme.


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