Un employé d’Aldi riposte après avoir été licencié pour un impayé de 2,79 euros : “Je veux prouver que ce n’était pas une grave erreur”

L’ancienne salariée envisage de saisir la justice pour contester son licenciement, témoigne-t-elle auprès de Sudinfo. Si elle intente une action en justice, elle devra convaincre un collège de trois juges de décider si son licenciement était justifié ou non. “Rien n’est encore décidé”, admet-elle. “J’ai très envie de me battre, mais avant d’aller en justice, je préfère voir s’il y a des solutions via les syndicats.” Le syndicat chrétien CNE a déjà violemment réagi la semaine dernière et la soutient totalement.

Ludivine a été officiellement licenciée pour “faute grave”. En conséquence, elle n’a pas pu respecter son délai de préavis et elle n’a pas non plus droit à une indemnité de départ. A cause de la situation, elle est très inquiète et “n’arrive plus à dormir la nuit”, a-t-elle témoigné plus tôt. Aldi Belgique pense différemment. “Le vol, c’est le vol”, avait répondu la porte-parole la semaine dernière. Ludivine a avoué avoir “fait une erreur”, mais ne voulait rien dire de « aucune façon ».

Le chapitre chez Aldi est définitivement clos pour Ludivine. “Je ne me bats pas pour y retourner”, dit-elle. “Tout ce que je souhaite, c’est que cet événement ne soit plus considéré comme une faute grave et que je reçoive une indemnisation.”



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