Un employé blessé poignardant le centre psychiatrique Veldzicht Balkbrug de retour à la maison

L’un des employés qui a été blessé lors d’un coup de couteau dans le centre de détention de Veldzicht à Balkbrug à Overijssel est rentré chez lui.

Une porte-parole du Service des institutions judiciaires (DJI) le confirme après un signalement du NOS. Samedi, un patient de la clinique a poignardé à mort un employé et en a blessé deux autres. L’autre employé blessé est toujours hospitalisé.

Le DJI, l’agence du ministère de la Justice et de la Sécurité, ne veut pas commenter davantage la gravité des blessures de l’autre employé poignardé. « Il y a des contacts intensifs avec cet employé », veut seulement dire la porte-parole. Le directeur Hanny van Geffen de la clinique a déclaré samedi que les deux employés poignardés n’étaient pas dans une situation mettant leur vie en danger.

Après avoir été poignardé, le patient s’est enfermé dans une autre pièce et a tenté d’allumer un incendie. Puis il s’est suicidé. Comment l’incident aurait pu se produire fait toujours l’objet d’une enquête.

Aucune mesure supplémentaire

Le service indique également qu’il ne prendra aucune mesure supplémentaire à la clinique après l’agression. « Nous attendons toujours l’enquête. L’accent est désormais mis sur le suivi et les soins aux employés et aux patients. L’accent n’est pas mis sur les conclusions à tirer et sur ce qui doit être fait à la suite de l’attaque », a déclaré la porte-parole de DJI.

Le syndicat FNV a annoncé dimanche avoir de nombreuses questions sur l’attaque à l’arme blanche. Selon le directeur de la FNV, Yntse Koenen (gouvernement), l’incident est un choc non seulement pour les employés de la clinique d’Overijssel elle-même, mais pour tous les employés des prisons et autres institutions judiciaires. Le dirigeant syndical veut « la pierre du bas dessus ».

La FNV soulève la question, entre autres, de la manière dont le détenu pourrait accéder à la salle des professeurs. Il est également important de savoir si l’équipe du personnel était en règle. Par exemple, le syndicat se demande s’il y avait suffisamment de personnel et s’il s’agissait d’une « équipe stable et à l’écoute les unes des autres », selon Koenen.



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