Un « éclaireur de mannequins » condamné à nouveau actif, attirant les femmes vers OnlyFans

Dogukan B. de Geldrop, l’homme qui a été reconnu coupable l’année dernière d’avoir fraudé plusieurs femmes, est à nouveau actif. Omroep Brabant a parlé à une jeune femme qui lui a payé des centaines d’euros pour devenir mannequin et a vu des dizaines de conversations WhatsApp. On y lit que B. souhaite également organiser des sessions webcam sur un site pornographique, où il joue le rôle d’« intermédiaire ».

B. a été condamné à 100 heures de travaux d’intérêt général en 2023 et à deux mois de prison avec sursis pour escroquerie. La période de probation pour cette peine avec sursis est toujours en cours. L’émission télévisée Opgelicht s’est intéressée à lui en 2021 et à nouveau quelques mois plus tard, lorsqu’il s’est avéré qu’il n’avait pas arrêté ses pratiques.

Désormais, B. est à nouveau actif, avec un numéro de téléphone différent. Des rapports sur Internet indiquent que le numéro est utilisé à des fins frauduleuses par un « éclaireur de modèles ». Par ailleurs, plus d’une dizaine de victimes se sont déjà signalées à la police, mais celle-ci ne peut pas le confirmer.

Payez d’abord
La méthode de travail de B. est très similaire à ce qu’il faisait déjà vers 2021. Il approche alors des femmes et leur propose la perspective d’une carrière de mannequin et de travailler pour des marques et des magazines connus. Cela est également arrivé à la femme qui a parlé à Omroep Brabant.

Pour cela, les femmes doivent d’abord transférer quelques centaines d’euros pour montrer qu’elles veulent vraiment se lancer. Une fois que cela s’est produit, B. trouve des excuses concernant un compte bancaire bloqué et finalement le contact meurt. Les femmes peuvent siffler pour l’argent.

‘Projet 2’
B. appelle désormais le travail pour des marques renommées « projet 1 ». Une nouveauté dans son approche est le « projet 2 », qui, selon B., peut rapporter plus d’argent. Le projet 2 signifie que les femmes ont des contacts via webcam avec des hommes qui paient pour cela. B. mentionne le site pornographique OnlyFans comme exemple.

Pour déterminer si les femmes sont aptes à ce travail, B. souhaite d’abord les appeler par vidéo. Dans ces conversations, les femmes doivent montrer qu’elles peuvent se comporter de manière sexy devant la webcam, B. elle-même est également nue lors de ces séances. Dans tout travail pour des sites pornographiques, B. agirait en tant qu’intermédiaire. Il reçoit les paiements et en reverse une partie aux femmes.

Slime et vantardise
La victime à qui Omroep Brabant a parlé a encore du mal à parler de ce qui lui est arrivé. Lors des conversations avec B., elle a indiqué qu’elle doutait d’être apte à ce travail. B. essaie de la convaincre avec des compliments sur son apparence et sur la façon dont elle se comporte devant la webcam. Il se vante des autres mannequins avec lesquels il travaille et des réunions importantes auxquelles il doit assister.

La femme indique également qu’elle a peur que des connaissances voient des images d’elle. Ces préoccupations ont été rejetées par B. Maintenant qu’elle n’a plus de contact avec lui, sa plus grande crainte est qu’il diffuse des images de leurs conversations privées, dit-elle.

Probation
Il y a actuellement plus de dix signalements à la police contre B., qui dit désormais vivre à Rotterdam. Pourquoi B. n’est-il pas arrêté alors qu’il est encore en probation ? Cela nécessite d’abord une enquête, a déclaré un porte-parole du ministère public (OM). Le juge peut alors décider que B. doit purger sa peine avec sursis, mais il peut également prononcer une nouvelle peine.

Dogukan B. dit à Omroep Brabant qu’il n’arnaquera plus les femmes. « J’ai effectué mon service communautaire, j’ai fini. » Il ne veut pas commenter les nouvelles accusations, mais il tient à dire qu’il lui est difficile de trouver du travail en raison de son passé.

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