Un échantillon montre que la migraine survient principalement chez les personnes ayant des enfants

Les personnes avec enfants sont plus souvent confrontées aux migraines. C’est ce qui ressort d’un échantillon que le groupe pharmaceutique GSK a réalisé auprès de 500 clients de pharmacies belges qui se sont présentés avec des problèmes de migraine. L’étude fait partie de la dixième « semaine de la migraine » la semaine prochaine.

En Belgique, une personne sur sept, soit environ 15 % de la population, souffre de migraine. L’échantillon a donc été réalisé auprès d’un groupe relativement restreint de répondants.

La recherche montre que les principaux déclencheurs d’une crise de migraine sont le manque de sommeil (41%), le stress de la vie quotidienne (35%) et le stress domestique (30%). Seul un tiers des répondants indiquent qu’ils sont confiants dans la façon dont ils traitent leurs migraines.

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Plus d’un quart des parents (27 %) estiment que la migraine s’aggrave avec le temps. Les parents ont des formes de migraines plus sévères et récurrentes que les personnes sans enfants. Le stress de la vie familiale est une cause plus fréquente de migraines chez les parents (38 %) que chez les non-parents (24 %).

Le profil sociodémographique des patients a également un impact. Par exemple, les 36-55 ans sont plus susceptibles d’avoir des migraines à cause des stress de la vie professionnelle, tandis que les 20-35 ans ont des causes spécifiques à ces migraines, comme l’alcool, la déshydratation, le tabac ou encore les cycles menstruels.

Les différences sociodémographiques influencent également le comportement des personnes face à cette forme de douleur. Les femmes (46 %) consultent un médecin plus rapidement que les hommes (37 %). Les femmes sont généralement trois fois plus susceptibles que les hommes de souffrir de migraines. Cela est dû en partie aux hormones ou au stress mental. La différence hormonale peut être exacerbée par la prise de pilules contraceptives et disparaître dès la ménopause.

neurologue

Gianni Franco, neurologue au CHU UCL Namur Dinant souligne que « la migraine affecte le mode de vie quotidien. Ce mode de vie doit être pris en compte pour traiter le patient. Il existe autant de types de migraines que de patients. Il doit y avoir une coopération du patient et de son entourage pour éviter les facteurs déclenchants ».

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