« Tout athlète rêve de participer aux Jeux Olympiques, mais je sais que je n’atteindrai jamais ce niveau », s’amuse l’un des cyclistes, Vincent Brémond. « Avec ce voyage, nous avons en quelque sorte organisé nos propres Jeux. »
Le duo est parti de sous la Tour Eiffel, a roulé près de dix heures par jour pendant dix jours, a traversé huit départements à cheval, a séjourné chez les habitants tout au long du parcours et s’est retrouvé à nouveau sous la Tour Eiffel, après 2 196 kilomètres au compteur. En une journée, ils ont parcouru 220 kilomètres d’affilée avec des vents contraires, de la pluie et des températures proches du point de congélation.
L’application Strava a suivi de près leur voyage, kilomètre après kilomètre. Ainsi, le parcours complet est finalement visible sur la carte : cinq immenses anneaux olympiques entre environ Bar-le Duc à l’est de la France et Le Mans dans la Loire à l’ouest. L’ancien cycliste professionnel Yoann Offredo a également participé à la dernière étape jusqu’à la Tour Eiffel, accompagné d’une vingtaine de bénévoles. « Notre arrivée était un véritable finish de rêve », raconte le deuxième cycliste du duo, Guillaume Koudlansky de Lustrac. « C’était le meilleur moment de tout le voyage. »
Ils n’ont pas fait le mini-Tour de France uniquement pour leur propre plaisir. L’argent a été collecté et ira à un fonds spécial pour les (anciens) athlètes et autres personnes ayant besoin d’une aide financière.
Brémond et Koudlansky de Lustrac espèrent gagner avec leurs anneaux olympiques Livre Guinness des records venir. Ils disent qu’avec leurs 2 196 kilomètres, ils ont parcouru plus de kilomètres que les précédents qui avaient le record de « suivi GPS ». Il attend toujours l’approbation officielle du livre Guinness.
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