Un demandeur d’emploi sur cinq reçoit une sanction ou un avertissement du VDAB

10 238 sanctions ont été prononcées : un tiers de plus qu’un an auparavant. Cela concerne à la fois les suspensions temporaires (plus de 8 000) et permanentes (1 575). En cas de suspension définitive, le demandeur d’emploi perd son droit aux allocations de chômage.

Par ailleurs, plus de 11 000 avertissements ont également été adressés aux demandeurs d’emploi. Cela permet au VDAB d’adapter le comportement de recherche d’un demandeur d’emploi pendant le processus de médiation pour un emploi. Par ailleurs, 2 574 jeunes ont reçu une évaluation négative lors de leur période d’insertion professionnelle.

La raison la plus fréquente du dépôt d’un dossier au service de l’inspection est l’absence de réponse à un rendez-vous enregistré : c’est le cas dans 74 % des dossiers. Onze pour cent des dossiers déposés concernent une appréciation négative du comportement de recherche d’emploi d’un bachelier en période d’insertion professionnelle.

Le contrôle des demandeurs d’emploi n’est pas une fin en soi, selon le VDAB. « Il est essentiel que la médiation reste centrale. Une sanction est un moyen dans le processus d’activation et non une fin en soi. »



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