Sils sont confiés à la réalisatrice Emanuela Zuccalà et à la caméra de Simona Ghizzoni, chacune avec son propre visage a partagé des anecdotes et des confidences, des rêves et des ambitions, dont nous proposons certains dans ces pages Avec la réalisatrice nous avons essayé de nouer les fils. d’une aventure devenue un récit choral.«NEUF Humains Bienveillantsune ONG italienne, a souhaité organiser un atelier de formation sur les droits auprès de 19 réfugiés afghans en Italie. De ce projet, avec l’association Zonel’idée de créer une exposition photographique avec Simona Ghizzoni et un court métrage.
Les images anonymes
Les belles images d’Afghanistan ont été créées par un cinéaste que j’ai dû garder anonymeou encore, il risquerait sa vie si l’on apprenait qu’il travaillait avec des Occidentaux. Si d’un côté ils montrent une beauté inattendue, de l’autre ils témoignent des jours de la prise de Kaboul le 15 août 2021 : des gens se pressaient, même dans l’eau, de longues files d’attente vers l’aéroport pour fuir le pays. C’est un terrible fragment d’histoire contemporaine auquel s’ajoutent les voix de 5 filles que j’ai choisies parmi les 19 du projet dont Madina Hassani, qui en travaillant avec NOVE a contribué à l’évacuation de nombreuses personnes dont celles qui ont participé au documentaire et au montrer ».
Un atelier, un court métrage et une exposition
«Aujourd’hui, ces filles vivent dans différentes villes d’Italie, nous les avons invitées à Rome dans un studio de photographie où nous avons réussi à faire des ateliers, des portraits et des interviews» poursuit le réalisateur. « Ce sont des filles comme nos filles, nos petites-filles, nées et vécues entre 2001 et 2021, dans une démocratie relative qui leur permettait d’étudier, de travailler et de faire des projets. Soudain, tout a changé.
Des accords désastreux
En février 2020, l’administration Trump a rencontré une délégation de talibans, quelques poignées de main et les Américains promettent de partir d’ici le 31 août 2021, tandis que les talibans ne mèneront pas d’attaques terroristes contre l’Amérique et l’Occident. Le 15 août 2021, les talibans prennent Kaboul, mais ce n’est que l’acte final, le pays tout entier étant déjà tombé. Et nos protagonistes, ainsi que toutes les femmes afghanes, ont été catapultées dans le plus terrible des romans dystopiques. Vous devez porter une burqa, vous ne pouvez pas étudier, vous ne pouvez pas travailler, vous ne pouvez même pas aller chez le coiffeur ou au parc, encore moins voyager. En septembre dernier, une loi a été votée qui empêche les femmes de faire entendre leur voix en public : ils ne peuvent pas parler au marché, encore moins chanter».
Faghan, avec des images et des mots, propose un récit choral de témoignage authentique, un message universel devant lequel on s’interroge comment est-il possible que tout cela se produise à cette époque, dans ce monde.
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