Un couple (55 et 60 ans) fait l’objet d’une nouvelle enquête après avoir abusé de six assistantes maternelles

Nancy D. (55 ans) et Peter S. (60 ans) doivent tous deux être réexaminés au Centre Pieter Baan. Le tribunal de Den Bosch en a décidé mardi lors d’une audience intermédiaire. Le « couple de baby-sitting » limbourgeois a été condamné en mars à 12 ans de prison et à TBS pour S. pour avoir abusé de sept filles alors qu’elles faisaient du baby-sitting.

Nancy D. de Herkenbosch dans le Limbourg s’est proposée comme baby-sitter dans la région d’Eindhoven en 2021. En faisant du babysitting, elle a commis la fornication. Son partenaire Peter S., de Heel, âgé de 59 ans, regardait à distance via webcam. Il a joué un rôle de guide, comme cela est apparu clairement lors de l’audience. La femme a fait ça pour lui parce qu’elle ne voulait pas le perdre.

Les abus se sont produits de septembre 2019 à juin 2021, avec des victimes âgées de 1 à 6 ans. Les abus se sont poursuivis jusqu’à ce que le couple soit arrêté. Les parents d’une fillette de 2 ans ont voulu revenir sur le déroulement du rituel du coucher après une soirée au cinéma. Ils ont vu sur les images de leur caméra de la crèche que la baby-sitter abusait de leur enfant, ce à quoi le suspect a participé par appel vidéo.

L’appel dans cette affaire ne porte pas sur la question de savoir si les deux hommes ont commis des abus, car ils l’admettent tous les deux. Mais Nancy et Peter veulent une peine moindre.

Nouvelle recherche
Il faudra cependant un certain temps avant que l’appel dans cette affaire soit entendu. Parce que la liste d’attente pour le Centre Pieter Baan est déjà de plusieurs mois et que la recherche elle-même prend également sept semaines supplémentaires.

Toutes les parties avaient une opinion claire sur une nouvelle enquête très approfondie sur les deux hommes. Le tribunal souhaite obtenir le plus d’informations possible sur l’état mental des Limbourgeois et le ministère public estime que les rapports utilisés par le tribunal sont trop anciens.

Nancy D. et Peter S. ont d’autres intérêts. S. n’est pas satisfait du TBS et du traitement obligatoire qu’il doit suivre après sa peine de 12 ans de prison. Il espère que de nouvelles recherches montreront que le TBS n’est pas nécessaire. Il a déclaré aux juges qu’il envisageait désormais l’affaire différemment. Il est désolé et veut travailler sur lui-même. Auparavant, il se considérait comme une victime, mais maintenant il voit ce qu’il a fait et veut être soigné le plus rapidement possible.

Nancy D. a fait une impression quelque peu confuse lors de l’audience. Elle voulait dire quelque chose aux juges, mais elle ne savait pas vraiment quoi. Elle a déclaré aux juges qu’elle réfléchissait chaque jour à la façon dont les abus sur sept filles auraient pu se produire. Elle ne cesse de tout repenser : de la rencontre avec Peter S. sur un site de rencontre aux derniers abus. Elle ne veut plus faire de mal à personne, dit-elle. Cela a eu un impact non seulement sur les parents et les enfants, mais aussi sur elle.

L’avocat de Nancy D. a immédiatement ajouté que Nancy ne coopérerait pas à une enquête au Centre Pieter Baan. L’avocat ne l’a pas dit clairement, mais il est évident que Nancy n’a rien à perdre d’une nouvelle enquête. Le tribunal ne lui a pas délivré d’ordonnance du TBS, mais en raison de la nouvelle enquête, il est possible qu’elle reçoive toujours une ordonnance du TBS en appel.

L’affaire se poursuit le 2 janvier. Le tribunal de Den Bosch discutera ensuite à nouveau de la situation.



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