Un contrebandier sur la piste du trot | L’image de Groningue

Un lien de confiance existe entre l’homme et le cheval depuis la nuit des temps. Pendant des siècles, la base de ce lien de confiance a été constituée par le travail dans l’agriculture ou les transports. Dans l’histoire récente, cette relation s’est principalement exprimée dans les sports équestres, par exemple sur la piste de trot du parc municipal de Groningue.

Pendant des décennies, c’est dans cette région que le lien entre l’homme et le cheval s’est développé d’une manière à la fois particulière et intense.

On a longtemps pensé que les animaux n’avaient pas d’émotions. Marten Fokkema le sait mieux. En 1972, il était depuis 45 ans un fidèle visiteur des courses de trot. Il parle aux chevaux, lit dans leurs yeux s’ils se sentent seuls. Plus qu’une simple tapette à mouches, Fokkema interprète une queue relevée comme un signe d’excitation.

Sur la photo, il démontre que les humains et les chevaux peuvent également exprimer un lien étroit à travers leur langage corporel. Ce n’est pas ainsi que nous, les linguistes, procédons, mais avec un morceau de sucre dans la bouche, Fokkema parvient à s’exprimer dans une langue que le cheval comprend.

Les Archives de Groningue sélectionnent chaque semaine une photo de la collection de photos de presse et écrivent sur l’histoire qui se cache derrière celle-ci. Avez-vous des questions ou des remarques? Envoyez un e-mail à [email protected].



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