Un conseiller tire la sonnette d’alarme : caca, pipi et nudité à Oss


Se promener parce qu’il y a des gens nus allongés dans les buissons, consommant de la drogue et constamment ivres. Il y a des rats qui courent partout et des gens font caca et font pipi dans la nature. Dans le centre d’Oss, les habitants ont carte pleine en matière de bingo nuisible. Comme personne ne voulait écouter les habitants, le SP d’Oss a ouvert sa porte. «J’en ai été vraiment choquée», raconte la conseillère Marie-Thérèse Janssen.

«Tout le monde a vécu la même histoire», poursuit-elle. Qu’il y a constamment des hommes ivres qui se promènent, se droguent, se disputent et crient après les gens. Les résidents locaux se sentent tellement en danger qu’ils n’osent pas rendre publique leur histoire. « Ils ont vraiment peur », déclare Janssen en leur nom. Les personnes à l’origine des nuisances ne sont certainement pas critiquables. « Quand un vieux couple en a parlé un jour, on a frappé à leur fenêtre toute la nuit. »

« Les gens disaient qu’il y avait des hommes qui déféquaient devant eux au crépuscule. »

Janssen a été choqué après avoir entendu les histoires des résidents. « Les gens disaient qu’il y avait des hommes qui déféquaient devant eux au crépuscule. » Normalement, la conseillère est bien informée de ce qui se passe dans sa ville, mais elle ne savait pas que la nuisance était si grave. « Alors tu ne te sens plus comme un Ossenaar aussi fier. »

La nuisance est survenue après qu’un grand groupe de travailleurs migrants soit venu vivre au même endroit. Il y a un groupe dans le bâtiment de l’Office des eaux et un groupe dans le City Hotel, proches l’un de l’autre. « Quand vous rentrez dans une chambre d’hôtel après vos 40 heures de travail, je comprends qu’il vous arrive de vous enfuir dehors. Ces gens sont vulnérables et ils ne parlent pas la langue », poursuit l’édile. Ils s’ennuient et se recherchent donc les uns les autres ainsi que les stupéfiants. Cela ne s’applique pas aux réfugiés qui se trouvent au bureau des impôts, souligne l’édile. « Le quartier n’est pas gêné par cela. »

« L’application des règles existe, mais elle est loin d’être suffisante. »

Il s’agit principalement du petit parc de la Boterstraat et du Margarinepad, que Janssen qualifie de zone interdite. « Les femmes, les personnes âgées et les enfants n’osent pas marcher seuls dans la rue », explique-t-elle. Le rapport contient des photos prises par des résidents montrant des détritus et des hommes endormis dans le parc. « L’application des règles existe, mais elle est loin d’être suffisante. »

C’est pourquoi le SP espère pouvoir s’attaquer à ce problème par le biais du conseil municipal. Ils souhaitent davantage de contrôle et davantage de conversations avec les travailleurs migrants et leurs propriétaires, mais surtout davantage de conversations avec les employeurs. « Ces gens ont besoin d’avoir quelque chose à faire après avoir quitté leur travail. Avoir un cercle social. Et leur employeur en est également responsable. »



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