Des « nichoirs intelligents » qui indiquent ce que mangent leurs habitants. Jacob Kamminga de Peize s’occupe de cela en tant que chercheur à l’Université de Twente. Il développe la technologie des nichoirs.
Les nichoirs font partie d’un projet décennal visant à obtenir une meilleure image de la biodiversité de notre pays. En enregistrant ce que mangent les oiseaux, les boîtiers intelligents offrent également une vue sur les espèces qui vivent autour d’une telle maison. Et donc sur la biodiversité de cet endroit.
Grâce à un capteur, la caméra située dans le toit du nichoir s’allume automatiquement dès qu’un oiseau vole à l’intérieur. Par exemple, un nichoir fait des centaines de vidéos par jour d’oiseaux avec de la nourriture dans le bec. Les chercheurs ont découpé ces vidéos en photos. Dans un avenir proche, des dizaines de milliers de photos recevront une étiquette, comme « araignée » ou « chenille ».
Kamminga développe un algorithme pour reconnaître automatiquement la proie. Il utilisera des dizaines de milliers de captures d’écran pour enseigner à l’algorithme ce qui peut être vu dans les images. Plus l’algorithme a « vu » de becs avec des araignées froissées et des chenilles écrasées, mieux il reconnaît les proies. En fin de compte, l’algorithme doit attacher indépendamment les étiquettes aux images, de sorte qu’un rapport apparaisse chaque jour sur ce qui entre dans un nichoir.
« Cela fait gagner beaucoup de temps », déclare Kamminga. « Nous voulions mesurer à grande échelle et cela n’est possible que si vous rendez le nichoir ou le capteur en général plus intelligent. »
Le NOS a visité Jacob Kamminga et ses nichoirs :