Un « bien culturel » à Anloo risque de disparaître : « Ce serait une perte »

Chaque année, l’Etstoel – avec une cour dans l’église, un jeu de plein air et un marché – attire pas moins de 4 000 visiteurs à Anloo. Cependant, la manifestation populaire risque de disparaître faute de bénévoles.

Il y a trop peu de volontaires, surtout au front. « Nous avons besoin de 3 ou 4 coordinateurs et de dizaines de personnes qui veulent aider à la construction », déclare le président Henk Doeven de Stichting Etstoel Anloo. Ces mains n’ont pas encore été retrouvées, de sorte que l’existence continue de l’Etstoel ne tient qu’à un fil.

Raison pour que la fondation tire la sonnette d’alarme cette semaine. Il doit y avoir des plans à la mi-décembre pour sauver l’édition 2023, sinon la prise sera débranchée pendant au moins un an. « Nous ne pouvons rien faire d’autre », soupire Doeven. « Le conseil ne peut pas tout faire lui-même. »

Le jour même (l’événement a lieu tous les troisièmes samedis d’août), il y a plus qu’assez de monde avec 400 bénévoles. « Cela ne manque pas. C’est uniquement une question de préparation. »

La fondation doit faire face à un vieillissement considérable de la population au sein de la base de bénévoles. « Nous espérons donc une croissance plus jeune. »

L’Etstoel vit énormément à Anloo et dans les environs. « C’est beau, un vrai patrimoine culturel », dit Doeven. « Cela crée un lien social et ce serait une perte s’il disparaissait. De plus, c’est pour une bonne cause. »

Le produit de l’événement va à l’entretien de l’église Magnus. L’église peut bien utiliser l’argent, car de gros investissements doivent être faits. « Le toit a besoin d’entretien et il en va de même pour les orgues », explique Doeven. « L’Etstoel est une source majeure de revenus pour l’église. Vous ne pouvez pas simplement récupérer cet argent ailleurs. »



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