Par Hildburg Bruns et Sara Orlos Fernandes
Surprise dans le nouveau rapport du Sénat sur la situation sociale de la population berlinoise : 9,2 % sont considérés comme riches – 11,6 % pauvres.
L’écart entre les riches et les pauvres à Berlin se creuse : les habitants riches de la capitale gagnent cinq fois plus que les pauvres ! L’écart entre les revenus se termine à Berlin se creuse.
Les Berlinois les plus riches ont un revenu cinq fois plus élevé que les habitants les plus pauvres de la capitale. A titre de comparaison : en 2019, les super revenus n’étaient que 4,5 fois plus élevés. Une indication claire d’une inégalité accrue.
Mais que signifie « riche » dans cette statistique ? Plus précisément, plus de 3802 euros nets par habitant et par mois. Cette somme correspond au double du revenu équivalent dit médian.
Et c’est quoi « pauvre » ? Moins de 950 euros par mois et par habitant, soit moins de la moitié du revenu dit équivalent (environ 1900 euros). Dans la population, le soi-disant risque de pauvreté augmente à nouveau depuis 2018, le plus récemment à 19,3 %. Il s’agit des personnes qui ont moins de 60% du revenu équivalent, c’est-à-dire moins de 1045 euros.
Les moins de 18 ans sont particulièrement touchés (23 %) – mais il a le plus augmenté chez les plus de 65 ans à 17 %. Qui est également exposé à un risque élevé de pauvreté ? Les migrants (30%), les Berlinois avec un emploi à temps partiel (20,9%), les ménages sans emploi (37,7%) et 70% des chômeurs de longue durée.
Voici comment les Berlinois évaluent leur situation sociale
Plus de chiffres de l’étude:
▶︎ 1375 euros/revenu médian net
▶︎ 1450 euros/revenu net moyen allemand, 1075 euros/net étrangers
▶︎ 2400 euros/net Revenu moyen des ménages allemands, étrangers 2125 euros/net
▶︎ 3625 euros/revenu familial médian net avec enfants de moins de 18 ans – 2250 euros/parent isolé net
︎ 16,3% reçoivent une sécurité minimale, par exemple une sécurité de base pour les retraités, des fonds pour les demandeurs d’asile