Nous travaillons depuis cinq ans sur une nouvelle collaboration et hier, le moment est venu : le télescope Drenthe LOFAR d’Exloo fait désormais officiellement partie du LOFAR ERIC, une collaboration à l’échelle européenne.
Le cœur battant du télescope LOFAR se trouve à Exloo, mais d’autres pays possèdent également des antennes de ce télescope. Les Pays-Bas ont fondé le télescope avec la Bulgarie, l’Allemagne, l’Irlande, l’Italie et la Pologne. Plus tard, des collaborations ont été entamées avec des instituts en France, en Lettonie, en Suède et au Royaume-Uni.
Jusqu’à récemment, un institut différent dans chaque pays était responsable des composants du télescope. Cela devient désormais plus clair.
« Désormais, nous travaillerons ensemble dans un contexte où les dix partenaires dialoguent sur un pied d’égalité en Europe. Nous sommes désormais reconnus par Bruxelles comme un observatoire pleinement européen, où chacun s’assoit à la table et contribue à assurer que nous pouvons faire des découvertes fantastiques », déclare René Vermeulen, directeur fondateur de LOFAR ERIC.
Pour ASTRON elle-même, cela ne signifie pas que grand-chose va changer. Le ministère de l’Éducation, de la Culture et des Sciences (OC&W) continuera de sous-traiter les tâches à l’Institut néerlandais de radioastronomie. Selon Vermeulen, ASTRON en profite principalement parce qu’il donne aux chercheurs des garanties pour l’avenir. De cette façon, les cotisations sont enregistrées et il y a plus de stabilité financière.
Cependant, l’expansion du télescope semble plus proche. Les nouveaux pays doivent désormais conclure des accords avec moins de parties différentes s’ils souhaitent rejoindre le projet.
« Auparavant, c’était une fondation néerlandaise. Les nouveaux partenaires qui voulaient adhérer diraient par exemple : une fondation de droit néerlandais. Pourquoi devrions-nous, en tant que Grecs, adhérer à cela ? Nous avons maintenant reçu un label de qualité de Bruxelles, ce qui facilite la tâche pour partenaires à nous rejoindre. »
L’octroi de subventions au recrutement est également devenu plus facile grâce à la coopération juridique.
Le ministre de l’Éducation, de la Culture et des Sciences, Robbert Dijkgraaf, est fier que les Pays-Bas accueillent LOFAR ERIC : « Ce qui a commencé il y a des années comme une installation principalement néerlandaise s’est développé pour devenir une infrastructure de recherche distribuée à part entière avec des stations d’antenne dans toute l’Europe. Ce moteur du paysage européen de la recherche stimulera de nouvelles collaborations de recherche à travers l’Europe. De nouvelles découvertes passionnantes seront faites sur les origines et la composition de notre univers. J’ai vraiment hâte d’y être.
Outre LOFAR ERIC, il existe 27 autres structures de coopération similaires en Europe.