Un autre chèque chez « l’éleveur d’horreurs » à Eersel

L’Autorité néerlandaise de sécurité des aliments et des produits de consommation (NVWA) contrôlera mardi un éleveur de chiens à Eersel. La police est également présente. L’éleveur est sous le feu depuis un certain temps et est surveillé par la NVWA. Une trentaine de chiens ont été saisis il y a un mois après une importante opération de contrôle.

La NVWA prévoit de fournir plus d’informations à une date ultérieure.

L’éleveur a déjà été visité dix fois par les inspecteurs de la NVWA. Diverses infractions ont été mises au jour, telles que la mauvaise qualité de l’eau potable et le manque d’espace au sol dans les enclos. Les animaux sortaient aussi rarement.

Le mois dernier, trente chiens ont été saisis lors d’une rafle, car les animaux auraient besoin de soins (médicaux) immédiats, mais ils n’en reçoivent pas à Eersel. Le contrôle a également montré qu’il y avait encore trop de chiens dans un enclos. De plus, certains animaux étaient pollués ou avaient des problèmes dentaires. La NVWA garderait un œil sur l’éleveur.

Bataille juridique
Il y a eu une bataille juridique autour de l’éleveur depuis un certain temps. En novembre de l’année dernière, la municipalité a imposé par les tribunaux que tous les chiens, plus de 400, devaient partir. L’élevage est en conflit avec le soi-disant plan de zonage et donc aucun animal ne peut être gardé à cet endroit, a statué le juge. Mais cette suppression n’a pas eu lieu, car l’éleveur a intenté plusieurs poursuites pour empêcher cela.

Au début de ce mois, le tribunal de La Haye a déclaré qu’il ne disposait pas de suffisamment d’informations pour décider si les 400 chiens devaient partir. L’affaire sera entendue la semaine prochaine. Par exemple, le juge veut d’abord le rapport d’inspection détaillé de la NVWA. Il souhaite également parler lui-même d’abord à l’éleveur, mais il n’était pas présent au tribunal au début de l’audience.

LIRE AUSSI :

30 chiens saisis après un raid sur un « éleveur d’horreur »

Où laisse-t-on des centaines de chiens lorsqu’un éleveur professionnel se retrouve confiné ?

L’éleveur craint la fin de ses activités après l’interdiction de localisation : « Déplacez 500 chiens »



ttn-fr-32