Un ancien physiothérapeute entend être puni pour agression et viol sur seize patientes

Le tribunal d’Assen statuera aujourd’hui sur le cas d’un ancien physiothérapeute de 55 ans, Bennie Z., d’Emmer-Compascuum. Le 17 octobre, le ministère public (OM) a requis six ans de prison pour l’agression et le viol de seize femmes. Cela se serait produit de 2016 à 2021 dans son cabinet de Klazienaveen.

Les femmes étaient allongées nues sur sa table de traitement et ont été touchées sexuellement. Z. a pénétré deux femmes avec ses doigts. Selon le ministère public, cette dernière infraction devrait être assimilée à un viol. Le ministère public a également exigé une interdiction de cinq ans contre l’ancien secouriste, qui devrait prendre effet après qu’il ait purgé sa peine.

L’ancien physiothérapeute était connu comme un professionnel compétent. Les femmes en ont été informées par leur médecin généraliste ou autres. Ils sont venus le voir avec des plaintes de douleur intense. Les premiers traitements étaient souvent banals, mais peu à peu l’homme a continué à s’améliorer. Il leur demandait d’enlever leurs vêtements ou il le faisait lui-même. Il a touché les fesses, les seins ou le pubis, ont indiqué les femmes dans leurs rapports.

Souvent, ils ne se rendaient pas vraiment compte de ce qui leur arrivait ou ne pensaient pas que cela pourrait faire partie du traitement. Ou encore, les actions étaient si inattendues que les victimes restaient figées sur la table de traitement. Une femme a signalé des actes obscènes en 2018, mais aucune autre mesure n’a été prise. Lorsque d’autres rapports ont été reçus en 2021, sa plainte était toujours traitée.

Le suspect nie toutes les accusations. Selon lui, les femmes ont conspiré contre lui et coordonné leurs déclarations. Z. a été arrêté en novembre 2021 et est libre depuis février.

A la demande de la défense, un expert a examiné les méthodes de traitement du suspect. Il ne pensait pas que le traitement réservé au suspect était conforme aux plaintes des femmes. Dans aucun des cas, il n’a été nécessaire de retirer le soutien-gorge ou les sous-vêtements.

Le juge rendra sa décision en début d’après-midi.



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