Un an de prison pour avoir agressé trois garçons à la piscine de Meppel

En juin de cette année, un homme de 38 ans originaire d’Assen a agressé sexuellement trois garçons dans un lac de baignade à Meppel. Le juge a condamné l’homme à une peine de prison d’un an, dont trois mois avec sursis.

Les garçons avaient 14 et 15 ans lorsqu’ils ont été touchés et embrassés par un homme qui leur était totalement inconnu. L’homme d’Assen a nié ces actes obscènes devant le juge il y a deux semaines. Son avocat a qualifié les rapports des garçons de peu fiables car ils se contredisaient sur plusieurs points. De plus, les attouchements n’étaient pas sexuellement explicites, a déclaré le conseiller, mais faisaient partie d’une aventure.

Le juge n’est pas d’accord avec cette défense. L’homme d’Assen a déclaré plus tôt lors de l’audience qu’il avait tapoté le ventre des garçons avec son doigt pour plaisanter. Les trois garçons ont été entendus peu après l’un l’autre. Leur histoire est détaillée et cohérente avec les autres rapports. Rien n’indique que ces déclarations soient coordonnées, a statué le juge.

En revanche, le résident d’Assen a déclaré cela de manière superficielle et évasive lors de l’audience. Cela ne profite pas à la crédibilité, estime le juge. Il estime qu’il y a des actes obscènes. Un homme beaucoup plus âgé qui joue avec des mineurs totalement inconnus est spécial en soi. De plus, les attouchements ne cadrent pas avec une ébat moyenne.

Le trentenaire est allé trop loin, estime le juge. En tant qu’adulte, l’habitant d’Assen aurait dû savoir quelles sont les limites lorsqu’il s’agit de mineurs. « C’était à lui de respecter ces limites », a déclaré le juge. Il y a deux semaines, le ministère public a requis une peine de 15 mois de prison. L’homme d’Assen avait déjà été condamné à quatre mois de prison pour un délit sexuel en 2021.

Le trentenaire négationniste n’assume aucune responsabilité de ses actes. Il n’a pas non plus voulu coopérer aux enquêtes, si bien que l’on sait peu de choses sur son état psychologique. Pour éviter que l’homme ne commette à nouveau la même erreur, le juge juge plus utile de prononcer une peine partiellement avec sursis.



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