Le père des victimes a immédiatement fait des aveux. Le divorce avec la mère de ses filles serait à l’origine des faits. Après l’incident, il a appelé son ex-partenaire pour lui dire qu’il était « trop tard ». Dans certaines lettres, il déclarait qu’il agissait par vengeance. V. craignait apparemment de ne pas voir assez les enfants. Deux jours avant les meurtres, une audience du tribunal de la famille avait été reportée, ce qui signifiait que V. devait attendre plus longtemps pour obtenir un nouvel accord de visite.
La police mène actuellement une enquête de moralité dans cette affaire de meurtre. Après cela, il faudra encore attendre les conclusions des psychiatres judiciaires. La défense n’a donc pas insisté pour que le suspect soit libéré mardi matin.