De nouvelles mesures pour garantir le soutien et l’assistance à l’Ukraine, qui s’est engagée à repousser l’agression russe, à commencer par les moyens, matériels et équipements militaires. Et l’identification d’une procédure permettant une plus grande flexibilité dans l’utilisation des différentes sources d’électricité, dans une Italie où la dépendance aux importations de gaz est structurelle et élevée, dépassant 95% (l’indication est contenue dans le rapport annuel de l’intelligence à Parlement). Tels sont les principaux dossiers examinés par le Conseil des ministres, attendu vers 15h30 (l’ordre du jour n’a pas encore été communiqué).
La nouvelle aide à Kiev viendra compléter celles contenues dans le décret approuvé le 25 février. Et, avec les sanctions Swift pour la Russie et la fermeture de l’espace aérien à Moscou, elles formeront l’épine dorsale du pacte de fer avec l’UE pour arrêter l’opération de Poutine.
Dans la norme cadre Cdm sur l’envoi de véhicules à Kiev, puis le décret de la Défense avec des chiffres
Selon des informations de sources gouvernementales, le décret attendu sur la table du MDP ne contiendra qu’une règle-cadre qui permettra l’envoi de matériel, y compris militaire, vers l’Ukraine. Le nombre de véhicules, matériels et équipements que l’Italie enverra à Kiev sera détaillé dans un arrêté ad hoc du ministère de la Défense. Donc pas de liste de matériel militaire destiné par notre pays à l’Ukraine dans le dl dans le MDP, pour la « liste » il faudra attendre le décret de la Défense.
Les mitrailleuses et les munitions sont en route
L’Italie, comme d’autres pays européens, se prépare à envoyer une aide militaire à l’Ukraine. Pas seulement des équipements de défense passive, donc, mais aussi des outils capables de nuire concrètement à l’avancée des forces armées de la Fédération de Russie, infligeant des pertes d’hommes et de moyens. Parmi les hypothèses qui ont circulé ces dernières heures, il s’agit de quelques centaines de missiles capables de neutraliser des chars ou des avions, des milliers de mitrailleuses légères et lourdes, des munitions et, ce n’est pas exclu, même des mines antichars : toutes armes de facilité utilisation pour un soldat formé, mais aussi relativement simple à manier par un civil déterminé à résister à l’invasion.