Ce matin, l’Ukraine a publié une mise à jour sur la lutte dans le pays. Selon l’armée ukrainienne, les Russes auraient perdu plus de 21 000 soldats, un nombre plusieurs fois supérieur à ce que prétend le Kremlin. De plus, les Ukrainiens affirment avoir détruit de nombreux équipements russes, notamment des avions, des hélicoptères et de l’artillerie, une affirmation difficile à vérifier de manière indépendante.
Malgré cela, les lourdes pertes russes montrent que la guerre pour Poutine ne se déroule pas aussi bien qu’on l’avait précédemment espéré au Kremlin. En mars, avec une armée de 280 000 hommes au 24 février, les Russes se sont rapidement rapprochés de Kiev. Ils se sont finalement retirés fin avril en raison de problèmes logistiques, de pénuries et d’une résistance ukrainienne féroce, bien que plusieurs crimes aient d’abord été commis dans les villes occupées autour de Kiev.
La bataille se concentre actuellement, dans la soi-disant « deuxième phase », sur le Donbass et le sud de l’Ukraine. Pendant ce temps, le moral de l’armée russe continuerait de chuter, selon les médias britanniques. Le ministère britannique de la Défense écrit sur Twitter que les Ukrainiens continuent d’opposer une résistance farouche, ce qui signifie que l’offensive russe dans le Donbas semble stagner. Avec la force brute, comme dans la ville portuaire de Marioupol, les Russes voudraient créer un couloir du Donbass via la Crimée jusqu’à la Transnistrie, une zone occupée par les Russes en Moldavie. Selon des experts russes, Poutine fait allusion à d’autres attaques afin de pouvoir réellement revendiquer une victoire le 9 mai, le soi-disant « jour de la victoire ».