Par Johannes Malinowski
La capitale est en panique ! À 76 ans, d’autres s’adossent dans des fauteuils à oreilles et laissent les plus jeunes faire le travail. Udo Lindenberg n’a pas d’âge. De toute façon, il ne croit pas aux conventions. Pour le plus grand plaisir d’environ 22 000 spectateurs dans la Waldbühne à guichets fermés.
Pour Lindenberg, qui vit à l’hôtel Atlantic de Hambourg depuis 1995, les concerts à Berlin sont un match à domicile. Le lauréat du prix de la culture BZ a chanté comme aucun autre contre la division de l’Allemagne. Inoubliable est sa chanson sur la fille de Berlin-Est.
Et aussi dans la Waldbühne, c’était politique comme d’habitude vendredi soir. La chanson « À quoi servent les guerres ? » de 1981 est plus pertinente que jamais lorsqu’il s’agit de l’Ukraine. Sinon, il y avait un bouquet coloré de six décennies Lindenberg.
« Honky Tonky Show » au début, puis « My Ding » et plus tard bien sûr le « Special Train to Pankow ». Lindenberg: « Nous avions le mal du pays pour Berlin! » Un spectacle coloré avec de la danse et de l’agitation, des nonnes dénudées et beaucoup d’attitude.
La deuxième partie du cirque Lindenberg suivra samedi dans la Waldbühne. Il n’y a plus de billets.