‘TUYA’ est le reggaeton et gabber japonais de Rosalía


Rosalía, qui se produit au Primavera Sound Madrid ce samedi, commence la vidéo de sa nouvelle chanson ‘TUYA’, couverte par un parapluie. Il semble que la pluie diminue dans la capitale de notre pays, qui aujourd’hui se lève ensoleillée, mais dans ce cas ‘TUYA’ est un voyage au Japon pour notre ‘MOTOMAMI’ préféré.

Et c’est que le rythme principal de la chanson que Rosalía publie quelques semaines après son EP avec Rauw Alejandro, ‘RR’, est le reggaeton. Les paroles, de nature sexuelle, parlent également d' »être à toi » pour une seule nuit. Le pont rime « avec hauteur » : « Le sexe avec moi est haut / De la Renaissance je suis une sculpture / Je t’aime, tu es belle / Je suis ton petit diable de tes nuits de malice ».

Bien sûr, la production est marquée par deux surprises : d’abord l’utilisation de cordes koto, l’instrument national du Japon, et enfin le break ‘MOTOMAMI’ avec l’incorporation de beats agressifs et bruyants. Ils s’inspirent du gabber comme quelques-uns des derniers singles de Björk, une référence qui a toujours été pour Vila.

À ce stade, toutes les ressources peuvent sembler exagérées séparément, mais Rosalía parvient à leur donner une touche personnelle, qui aussi, en raison de la modulation vocale, se rapproche pour la première fois des territoires de Caroline Polachek… qui a vécu au Japon en tant que enfant.

La vidéo montre Rosalía se promenant dans Tokyo, mangeant des nouilles, dans des sources chaudes et adorant un chien. Comme le rapporte Sony, « la vidéo est une lettre d’amour au Japon, un pays pour lequel Rosalía ressent beaucoup d’affection et de respect. ROSALÍA s’inspire depuis longtemps de la communauté, de la musique et de l’art du Japon : l’un de ses endroits préférés pour voyager pour le travail et le plaisir ».

Elle ajoute elle-même : « L’exploration fait partie de qui je suis en tant qu’artiste musicale, et dans le cas de ‘TUYA’ des inspirations comme le reggaeton, les instruments japonais, le flamenco et le techno gabber coexistent au même niveau ».



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