Turbulence pour les aviateurs modèles : "Tu veux le garder entier"


Avec un vent assez fort du nord-est, la journée portes ouvertes de l’aéroclub Pegasus à Enkhuizen a été très excitante pour les modélistes. Alors que les dizaines de spectateurs ont apprécié les nombreuses démonstrations de modèles flottants et motorisés, les opérateurs des modèles miniatures ont surtout essayé de ne pas planter leur matériel. « La construction d’un tel avion peut facilement prendre deux cents heures », explique l’amateur Peter de Vos. « Alors tu veux le garder entier. »

Les pilotes de maquettes ont dû tenir compte du fort vent du nord-est lors de la journée portes ouvertes à Enkhuizen – NH News

En soi, Nico Koning, président de l’aéroclub de modélisme, est satisfait de la météo. « Il fait beau et ensoleillé », dit Koning. « Le vent devient un peu plus fort maintenant. Ce matin, nous avons commencé avec un vent de force trois. Cet après-midi, il fera quatre et c’est un peu excitant. » Pilote d’un planeur miniature, Peter de Vos est d’accord. « Le vent de force trois est le maximum », dit-il avec une étincelle dans les yeux. « Le vent de force quatre est un défi. Et à force de vent cinq, vous savez avec certitude que vous rentrerez chez vous avec des débris. »

« Il peut planter, ça fait mal mais ça donne aussi de la tension »

Maarten Cornelissen, aviateur modèle

Et le fait que parfois les choses tournent mal fait aussi partie du charme du modélisme. « Il pourrait s’écraser », déclare Maarten Cornelissen en tenant un planeur dans les airs. « C’est douloureux, mais cela donne aussi de la tension. Si vous rentrez chez vous et que tout est encore intact, alors c’est un passe-temps très agréable, je pense. »

Incidemment, il arrive à chaque pilote de modèle amateur à un moment donné que les choses tournent horriblement mal. « Alors ça pleure et ça ira mieux la prochaine fois », explique De Vos. « Tu dois avoir un peu de callosités sur ton âme si tu fais ça. Tout est beau, mais parfois ça tourne mal. »

L’amour du vol

Mais l’amour du vol prédomine toujours chez les pilotes. Quand on voit son avion décoller après toutes ces heures de construction, ça donne une sensation particulière. « C’est comme voir son premier enfant aller à l’école pour la première fois », c’est ainsi que le décrit Bert van der Schoor. Pour Peter de Vos, c’est surtout l’aspect social qu’il apprécie. « Je ne suis pas le meilleur pilote », dit Peter. « Mais je pense que c’est très confortable ici. C’est tout simplement merveilleux d’être ici au soleil. »

Ceci est un message des rédacteurs en chef conjoints de la Frise occidentale

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