Les avocats de Trump soutiennent qu’il a agi dans le cadre de son mandat de président à l’époque et qu’il souhaitait uniquement garantir l’intégrité de l’élection. Pour cette raison, ils estiment qu’il ne peut pas être poursuivi pour fraude électorale.
Le procureur spécial Jack Smith veut prouver que Trump était effectivement coupable de complot visant à contrecarrer les résultats des élections. Par exemple, Trump aurait voulu empêcher la confirmation de la victoire de Joe Biden.
C’est Smith lui-même qui avait demandé à la Cour suprême de se prononcer rapidement sur une éventuelle immunité de Trump, afin que le problème puisse être résolu et que le procès proprement dit puisse avoir lieu.
L’affaire de fraude électorale devrait débuter le 4 mars de l’année prochaine. Étant donné qu’un tribunal inférieur examinera désormais d’abord la question de l’immunité, après quoi un appel est encore possible, il semble probable que la décision soit retardée.
La cour d’appel fédérale de Washington entendra les arguments de Trump concernant l’immunité le 9 janvier.