Trop peu d’espace dans les refuges de crise pour mineurs de notre province
“Ce n’est pas comme si nous ne voulions pas, c’est juste que nous n’avions pas de place pour cette fille”, les employés de la ligne téléphonique de crise pour mineurs ont déjà dû prononcer cette phrase 168 fois cette année. Les travailleurs humanitaires appellent ici, car un enfant ou un jeune a un besoin urgent d’aide et peut avoir besoin de s’éloigner de chez lui pendant un certain temps. La hotline est le dernier filet de sécurité, mais de plus en plus souvent, ils doivent dire qu’ils ne trouvent pas non plus d’abri.
Hermine Callewaert, Ligne d’écoute de crise pour mineurs : « Un cas concret est, par exemple, un mineur qui est inscrit dans un foyer dangereux, en raison de négligence ou de violence. Il doit être éloigné de son domicile pendant un certain temps, mais nous avons pour annoncer de mauvaises nouvelles tous les jours. Et cela pèse lourd. parce que nous avons la responsabilité d’accueillir cet enfant. “
Nombre d’inscriptions en hausse
Le nombre d’inscriptions est également en forte hausse. Cette année, le compteur est déjà à 2 038. Corona et la pression des médias sociaux jouent certainement un rôle. Il y a plus de tensions dans une famille, les jeunes se sentent en insécurité. Le directeur général de l’Agence de culture a été invité aujourd’hui au centre d’information à Bruges. Il insiste sur l’importance de la prévention et sur le rôle que les écoles et les associations de jeunes peuvent jouer pour détecter les problèmes avant qu’ils ne s’aggravent.
Bruno Vanobbergen, Growing Up Agency : “C’est une tâche sociale importante que de chercher comment nous pouvons nous assurer que les jeunes et les enfants qui ne se sentent pas bien, que nous pouvons toujours leur offrir de l’aide et du soutien.”
Il faut organiser l’accompagnement des jeunes différemment, dit-il. Il ne croit pas simplement à plus de ressources.