Trop de jeunes manquent de cette compétence clé


Une étude internationale a révélé une évolution inquiétante des compétences numériques de la jeunesse finlandaise.

Les différences dans les compétences numériques des élèves de huitième année se creusent. Ceux qui souffrent le plus ont des difficultés à utiliser les services de la société. Minna Jalovaara

de l’Université de Jyväskylä par les écarts de compétences numériques des jeunes Finlandais se sont creusés.

En multi-alphabétisation, 20 pour cent des élèves de huitième année ont atteint un bon niveau, tandis que 37 pour cent avaient un faible niveau de compétence. En 2018, les parts correspondantes étaient de 30 et 28 pour cent.

36 pour cent des étudiants étaient bons en matière de réflexion programmatique et 28 pour cent étaient faibles. Bien que les différences par rapport à 2018 soient minimes en termes de réflexion sur la programmation, la part des bons et des faibles talents a légèrement augmenté.

– Les personnes peu qualifiées manquent de compétences numériques clés, affirme le coordinateur national de l’étude Kaisa Leino De l’Institut de recherche pédagogique de l’Université de Jyväskylä dans le bulletin de l’université.

Selon Leino, de faibles compétences numériques augmentent également le risque de marginalisation.

– Ils peuvent avoir des difficultés à utiliser les services de la société en ligne ou à reconnaître les escroqueries en ligne et ne sont pas en mesure de produire les documents nécessaires aux études et à la vie professionnelle, précise Leino.

Les ressources des enseignants sont faibles

Selon l’étude, un plan global en matière de technologies de l’information et de la communication n’était utilisé que dans environ une école sur deux.

En Finlande, les enseignants devaient posséder moins de compétences numériques que la moyenne internationale. Une partie importante des enseignants estiment qu’ils ont besoin d’une formation professionnelle supplémentaire pour pouvoir utiliser la technologie dans leur enseignement.

Concernant les différentes compétences numériques, les enseignants ont déclaré qu’ils accordaient la plus grande importance à la recherche, à l’évaluation et à la présentation d’informations. Les contenus liés à la sécurité de l’information ou à la réflexion sur la programmation étaient nettement moins mis en avant, et seul un faible pourcentage de jeunes avaient appris la programmation à l’école.

Selon l’étude, les étudiants et les enseignants finlandais ont une attitude plutôt positive à l’égard de l’utilisation de la technologie, mais cette attitude est devenue légèrement plus négative qu’auparavant.

Les enseignants estimaient que l’utilisation de la technologie augmentait la copie et réduisait la concentration, et qu’elle n’était pas censée améliorer les résultats scolaires des élèves.



ttn-fr-54