Trois militaires américains sont morts dimanche après un accident avec un V-22 Osprey, un avion militaire à mi-chemin entre un avion et un hélicoptère. Vingt soldats ont été blessés, rapportent les agences de presse internationales. L’incident s’est produit lors d’un exercice international dans le nord de l’Australie.

« Un terrible accident », a déclaré Natasha Fyles, chef de la province. Les services d’urgence étaient déjà sur pied pour surveiller d’éventuels incendies de forêt, a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse. La cause de l’accident est sous enquête.

Ce n’est pas le premier balbuzard pêcheur à tomber du ciel. Été depuis 1992 selon CNN douze accidents se sont produits avec l’avion. L’incident le plus meurtrier, qui a coûté la vie à 19 personnes, a été attribué à une erreur humaine.

Conception compliquée

« L’hélicoptère fait face à la concurrence », titre CNRC en 1994. Avec ses rotors inclinables, l’Osprey offrait la vitesse d’un avion, combinée à la flexibilité d’un hélicoptère. Alors qu’un hélicoptère de transport comme le Chinook peut voler à environ 300 kilomètres par heure, l’Osprey peut atteindre plus de 500 kilomètres par heure.

Il n’est pas simple en soi de concevoir un tel hélicoptère. Mais l’exigence de l’US Navy selon laquelle les ailes et les pales de l’hélice se replient pour pouvoir monter l’avion sur un porte-avions a permis d’y parvenir, selon le site d’information. Filaire encore plus compliqué. Les hélices relativement courtes doivent également tourner si vite que l’ensemble devient dangereusement chaud.

Manifestation

L’Osprey « n’en est pas encore là », a déclaré un marine américain à la retraite en 2012. Filaire. Il parle de défauts de conception qui n’ont pas été suffisamment pris en compte, alors que les supérieurs font pression pour continuer à voler. Selon la marine, l’appareil a été « chassé à travers des tests et des évaluations ».

Le Japon a néanmoins acheté un lot d’Osprey et les a utilisés ce printemps pour des vols d’entraînement au-dessus de l’ouest de Tokyo. Les résidents locaux ont protesté, écrit le journal japonais Mainichi« Nous ne laisserons jamais cet avion survoler cette zone résidentielle. »



ttn-fr-33