Par Johannes Malinowski, Axel Lier, Katharina Metag et Olaf Selchow

Après la mort violente d’une Ukrainienne (44 ans) dans un logement pour réfugiés à Berlin, un juge a émis un mandat d’arrêt contre l’auteur présumé. Le mari de la victime, âgé de 50 ans, est accusé d’homicide involontaire, a indiqué dimanche la police sur demande.

Il aurait poignardé et tué sa femme samedi après-midi dans le logement des réfugiés de la Wollenberger Straße à Alt-Hohenschönhausen.

L’homme de 50 ans a été présenté devant un magistrat à Tempelhof dimanche après-midi. « Après avis juridique, l’accusé n’a fait aucune déclaration ni à la commission des homicides ni au magistrat », a déclaré son avocat Ehssan Khazaeli à la BZ.

Les enfants devaient tout voir

Selon les informations de BZ, les enfants du couple, âgés de 5 et 16 ans, auraient été témoins du crime. Selon des résidents locaux, la fille aînée a finalement cherché désespérément de l’aide. Selon un porte-parole de la police, le suspect a été arrêté au logement. Selon des témoins, l’homme avait tellement blessé sa femme lors d’une dispute avec un couteau qu’elle est décédée sur les lieux. Un agent de sécurité qui a tenté de réanimer la femme a dû être emmené dans une clinique en état de choc.

Le contexte de l’acte sanglant et le motif précis de l’agresseur ne sont toujours pas clairs. La deuxième brigade des homicides a repris l’enquête. Les médecins légistes ont obtenu des indices dans la maison des réfugiés jusque tard dans la soirée.

La famille vient d’Ukraine et est à Berlin depuis trois mois. Le mari présumé est originaire de Géorgie. Jusqu’à présent, le couple a été considéré comme discret dans la maison, comme l’a déclaré hier le porte-parole de l’Office d’État aux affaires des réfugiés, Sascha Langenbach. Les enfants traumatisés ont été remis à l’office de protection de la jeunesse.



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