En août, deux autres hommes avaient déjà été reconnus coupables d’avoir planifié l’enlèvement. Ils auraient été les chefs d’un complot qui, selon les procureurs, découlait de la colère suscitée par les restrictions corona que Whitmer avait introduites dans le Michigan. Les procureurs disent que les conspirateurs espéraient que l’enlèvement déclencherait un soulèvement violent et déclencherait une guerre civile.
Les personnes jugées mercredi (heure locale) ont été reconnues coupables d’infractions à la loi sur les armes à feu, d’appartenance à un gang et de fourniture de matériel destiné au terrorisme. Deux, un homme (28 ans) et son beau-père (44 ans) ont organisé des séances d’entraînement tactique pour les membres du groupe sur leurs terres dans une partie reculée du Michigan.
Le troisième condamné (23) aurait préparé un langage codé et un plan d’attaque pour le groupe et fourni des munitions. Les trois hommes risquent chacun jusqu’à 20 ans de prison. Le juge statuera sur les peines des hommes le 15 décembre.
Whitmer a déclaré au New York Times après la décision du juge: « C’est une conséquence attendue et inquiétante de la radicalisation, de la haine et de l’état d’esprit conspirateur qui s’enveniment en Amérique et menacent le fondement même de notre république. »