Un demandeur d’asile de 24 ans a été condamné à trois ans de prison pour incendie criminel dans sa chambre du centre d’exécution et de surveillance (htl) de l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA) à Hoogeveen.
Il y avait 19 résidents et 12 employés sur les lieux au moment de l’incendie. Le pyromane les a gravement mis en danger, constate le juge.
L’homme voulait parler à l’IND le 11 mai, mais cela n’a pas été possible dans l’immédiat. Le régisseur a entendu l’homme crier “Je viendrai en prison”. Plusieurs témoins ont vu l’homme d’une vingtaine d’années se diriger vers sa chambre. Immédiatement après, l’alarme incendie s’est déclenchée. Certains ont vu le suspect sauter par la fenêtre de sa chambre au premier étage.
Six pièces n’étaient plus habitables après l’incendie et quatre logements ont dû être remplacés. Le COA réclame des dommages et intérêts de plus de 180 000 euros. Mais cette affirmation n’a pas été pleinement étayée et a été rejetée par le juge.
Il y a deux semaines, le ministère public (OM) a requis quatre ans de prison contre le demandeur d’asile. Le juge est d’accord avec le ministère public qu’il s’agit d’un délit grave et très dangereux. “Le feu peut rapidement prendre une forme majeure.”
L’homme nie l’incendie criminel. Son avocat a fait valoir qu’il n’était pas établi que le suspect ait mis le feu. Cela se passait peut-être déjà lorsque l’homme se dirigea vers sa chambre. De plus, il n’a pas été établi exactement comment l’incendie s’est déclaré. Les chercheurs estiment qu’il est probable que l’incendie ait été déclenché délibérément. Le juge voit suffisamment de preuves que le suspect est coupable de cela.
Le juge reproche à l’homme de ne pas assumer la responsabilité de son comportement. La vingtaine n’a pas souhaité participer à un examen psychologique. Ce n’est pas suffisant pour imposer un traitement obligatoire à l’homme. Le juge partage l’avis du ministère public selon lequel une longue peine de prison est appropriée. Mais pas quatre ans, comme le demandait le ministère public. Le juge estime que trois ans suffisent dans ce cas.