Trois agents de sécurité ont déjà été démis de leurs fonctions lors de procès terroristes

La semaine dernière, la justice a exigé qu’un officier soit démis de ses fonctions. “En raison d’un comportement non professionnel”, répond le service public fédéral Justice. Lors de la première audience préliminaire du procès le 12 septembre, un agent de G4S a également été démis de ses fonctions pour la même plainte.

Il n’est pas précisé ce que signifie réellement “conduite non professionnelle”. Mais on a appris de sources bien informées que l’un de ces deux agents de sécurité aurait manifesté un “intérêt malsain” pour les armes des policiers spécialisés qui, entre autres, sont chargés de la sécurité personnelle de Salah Abdeslam, Abrini et associés.

Lors du premier procès terroriste au printemps, le soi-disant procès de Paris Bis, un agent de sécurité aurait également été licencié. L’homme, qui gardait le parking de la salle d’audience dans les anciens bâtiments de l’Otan, était apparemment connu des services de sécurité pour “radicalisation”, confirme aux journaux Michaël Lamhasni, directeur général du SPF Justice.



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