Trois adolescents entendent le verdict dans l’affaire du coup de couteau mortel de Casper Verheijen

Le tribunal se prononcera cet après-midi dans l’affaire contre trois adolescents qui, selon la justice, ont été impliqués dans la mort de Casper Verheijen. Casper, 29 ans, est décédé au début de l’année dernière après une dispute poignardé à mort au Sloterplas. La justice a exigé 360 jours de détention juvénile contre le plus jeune suspect (16 ans), tandis que des travaux d’intérêt général ont été exigés contre les deux autres.

Cela fait plus d’un an que Casper Verheijen de Nimègue a été poignardé à mort : Casper, 29 ans, est mi-janvier fini sa journée de travail près de l’Osdorpplein. Trois garçons mineurs l’abordent dans un café populaire sur le Sloterplas. Une dispute s’ensuit et un couteau est sorti : « Il a été poignardé en plein cœur », a déclaré plus tard sa grand-mère lors d’un mémorial. Casper doit être opéré d’urgence et meurt le jour même à l’hôpital.

Défaite

La mort de Casper fait grand bruit : une cinquantaine de riverains en retiennent un deux semaines plus tard protestation silencieuse contre la violence insensée. Hélène, habitante du quartier, déclare : « Nous voulons montrer aux proches et à l’environnement que nous trouvons toute la violence dans le quartier juste terrible. Il faut vraiment que ça cesse. »

Sa mort frappe également comme une bombe dans les environs immédiats de Casper. C’est avec une grande tristesse que les amis du grand talent du skate apprennent son décès. « C’est si injuste, si profondément et profondément triste. »

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Trois garçons ont été arrêtés presque immédiatement après les coups de couteau. Selon le ministère public, le plus jeune, alors âgé de 15 ans, est responsable de la mort de Casper. Lui et deux coaccusés de 17 ans doivent répondre devant le tribunal plus d’un an plus tard.

Yeux dans les yeux

« On ne va pas bien », dit Rik Verheijen – le père de Casper – avant au procès en février de cette année. « Nous sommes aux prises avec le fait que les suspects sont poursuivis par le droit pénal des mineurs. Alors vous savez déjà que la peine sera minime. De plus, les proches de Casper vont au tribunal avec des sentiments mitigés. D’une part, vous avez hâte de mais j’appréhende aussi d’être confronté aux suspects », anticipe-t-il mi-février.

Détention juvénile et travaux d’intérêt général

Pendant le traitement de fond, le ministère public demande 360 ​​détentions juvéniles, dont 60 avec sursis, contre le plus jeune suspect. Selon le ministère public, l’enquête policière a largement permis de comprendre ce qui s’est passé ce jour-là. Par exemple, il a été établi que le garçon de 16 ans d’Uithoorn a frappé Casper à trois reprises avec un couteau. Le ministère public estime donc qu’il y a intention conditionnelle de tuer. « Bien que le garçon n’aurait jamais voulu que Casper soit tué, il aurait pu et aurait dû être conscient que ce résultat était possible. »

Le ministère public exige 80 heures de travaux d’intérêt général et un mois de détention pour mineurs avec sursis contre le jeune de 17 ans d’Amsterdam. 120 heures de travaux d’intérêt général ainsi qu’un mois de détention juvénile avec sursis sont réclamés contre le jeune de 17 ans d’Amstelveen.



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