Trento, la charge de Sbertoli : "Pérouse est plus forte mais nous n’avons pas peur"

Le réalisateur : “C’est l’équipe à battre, la pression est à eux. Avec Giannelli, nous sommes un match parfait pour l’équipe nationale”

Commençons par la fin. L’adrénaline d’un match qui a duré deux heures et demie, avec Sbertoli, Cavuto et Lavia menant Marco Mengoni, maître du Festival de Sanremo, au triomphe. “Nous sommes entrés en contact avec Marco via les réseaux sociaux au moment de la Coupe du monde. Il avait fait des posts dans lesquels il nous soutenait, nous nous sommes écrits. Puis, quand nous avons lancé le projet caritatif d’enregistrer une chanson (avant Noël, ndlr), il nous avait donné une grosse main. Alors on a pensé à l’inviter au match quand on est venu jouer à Milan. Il a accepté. Et à la fin il nous a dit qu’on lui avait fait des crises cardiaques, à cause de les renversements constants dans le visage… Mais il s’est beaucoup amusé – dit Riccardo Sbertoli, 24 ans, qui a grandi à l’école de Segrate et est arrivé à Trente, via Milan – aussi parce que l’Allianz Cloud était vraiment un spectacle le dimanche soir . c’était vraiment un bon match aussi”.

Rejouer

“C’est aussi un bon match à jouer – poursuit le directeur d’Itas, qui aura 25 ans en mai – : curieusement, Trento-Milan sera aussi la demi-finale de la Coupe d’Italie, samedi à Rome. Je ne peux pas dire à vous de rejouer avec le même adversaire, à moins qu’à une semaine, ce sera un avantage ou pas. On s’attendait à un match comme celui-là dimanche, il nous fallait des points pour essayer de terminer la saison régulière à la deuxième place. On savait que Milan “C’est une équipe très dure et qui a fait souffrir tous les clubs, voir Civitanova en Coupe d’Italie. Je crois qu’Allianz a joué au maximum de son potentiel dans les deux premiers sets, ce qui nous a mis en difficulté. Nous étions bons pour rester compacts, difficile, sachant que si un espace avait été créé, nous nous serions glissés. Ce qui est ensuite arrivé. Mais samedi sera un autre match. Très différent, pas seulement parce que c’est un match unique.

Attendez

“Nous attendons ces finales depuis un moment – poursuit Sbertoli -. Depuis que nous avons battu Modène en quarts de finale. Le Final Four est passionnant à jouer. Qu’ils disent aux autres que nous sommes les principaux antagonistes de Pérouse. Nous savons que cette année nous avons joué 4 fois et perdu 4 fois : deux 3-2 et deux 3-1. Nous espérons donc être les antagonistes, mais jusqu’à présent, Pérouse n’a eu aucun rival. Ensuite, en regardant les matchs avec eux, je dois dire que nous avons déposé quelque chose à Pérouse, nous avons réussi à rester près d’eux pendant plusieurs parties du match. Nous allons réessayer, mais nous savons aussi que quand à la fin vous vous heurtez à cette Pérouse, vous devez faire de votre mieux et cela peut pas assez pour gagner. Nous le savons, mais cela ne nous arrête pas. Inévitablement, maintenant, le poids passe de leur côté, car il est clair qu’ils seront les grands favoris de la Coupe. Nous arriverons en challengers”.

Giannelli et Trente

Sbertoli se retrouve très bien à Trento. “C’était comme ça tout de suite. J’ai trouvé un environnement dans lequel je suis serein, j’aime aller à la salle de sport tous les jours. Même entre nous, lors de longs voyages, il y a toujours une bonne ambiance. Et avec tant d’expériences et de voyages, cette relation devient de plus en plus forte. Je suis très content de ce voyage”. La relation avec Giannelli, directeur de Pérouse et de l’équipe nationale ? “Nous parlons très souvent, même hier. En tant qu’adversaires du club pendant la saison, mais aussi en tant qu’amis. Et c’est agréable de pouvoir travailler ensemble l’été. Nous avons des personnalités très différentes et je pense que cela aide aussi un peu la relation. J’aime beaucoup préparer les matchs avec lui et ensuite discuter des adversaires. Lui du terrain et moi du banc et partager des sentiments. Nous nous soutenons bien et nous parvenons à donner quelque chose de plus à l’équipe. Je pense que nous créons un bon atout pour l’équipe nationale. La compétition ? il y en a beaucoup à l’entraînement, on s’est même disputés pendant les matchs. Mais je ne veux surtout pas lui voler sa place, il a passé deux étés à très haut niveau. Et aussi c’est grâce à lui que nous avons obtenu ces résultats ces deux dernières années… Alors évidemment on fait le tour des propriétaires “Normalement vous gagnez, on vous a coaché”, leur a-t-on dit après la Coupe du Monde. Ça aussi ça cimente la relation…” .



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